lundi 21 novembre 2011

Maurice: Les éponges marines contre le cancer


Les eaux mauriciennes regorgent de joyaux pour la médecine. Les éponges marines comportent des vertus pouvant détruire des cellules cancéreuses.

Euréka  ! » Maurice a sans doute pris une longueur d’avance dans la lutte contre  le cancer. Cela, grâce à une découverte faite par l’équipe du Dr.  Daniel Marie, chimiste de formation et Principal Research Scientist au  Mauritius Oceanographic Institute (MOI).
Des études sur les éponges  marines du lagon mauricien ont, en effet, démontré qu’elles sécrétaient  des substances chimiques pouvant lutter contre des cellules cancéreuses  telles que celui du sein, du foie et de l’utérus.
« Selon la  littérature scientifique, les éponges comportent le plus de substances  chimiques avec des vertus anticancéreuses. Elles peuvent détruire 70 à  75 % d’une seule cellule cancéreuse », confie le Dr Daniel Marie.
Certaines  des éponges, que l’on trouve en abondance dans le lagon mauricien,  n’ont jamais été exploitées dans le passé, même ailleurs. « Nous  possédons une base de données sur les types d’éponges analysées à  l’étranger. Si nous voyons, par exemple, qu’une éponge a déjà été  exploitée, c’est peine perdue de l’analyser », ajoute le chimiste.
En haute mer
À Maurice, les recherches ont débuté en 2004 avec les éponges extraites en haute mer, à plus de 30 mètres de profondeur. (…)
Jusqu’ici,  ces recherches étaient pratiquées uniquement en France. Ce sont  d’ailleurs avec les mêmes équipements qu’utilisent les Français que les  chercheurs du MOI pratiquent leurs expériences. (…)
C’est grâce à un  rapport des scientifiques de l’Université d’Amsterdam que l’équipe du  Dr. Daniel Marie a découvert l’authenticité de leurs recherches. Les  résultats des recherches ont également été envoyés au Centre national de  recherches scientifiques (CNRS) à Paris.
Si, à ce stade, cette  découverte est uniquement faite sur une base expérimentale, les  chercheurs sont convaincus de pouvoir aboutir sur quelque chose de plus  concret dans un proche avenir.

mercredi 16 novembre 2011

Pollution de l’air inquiétante à Antananarivo


La vague de chaleur estivale et la fumée provoquée par les feux de brousse sont à l’origine de la pollution de l’air inquiétante à Antananarivo, la capitale de Madagascar. Ce phénomène a entraîné une forte hausse des cas de maladies respiratoires chroniques, touchant les personnes les plus fragiles.

La vague de chaleur estivale et la fumée provoquée par les feux de brousse sont à l’origine de la pollution de l’air inquiétante à Antananarivo, la capitale de Madagascar. Ce phénomène a entraîné une forte hausse des cas de maladies respiratoires chroniques, touchant les personnes les plus fragiles.


Ces derniers jours, une épaisse fumée des feux de forêts a enveloppé dès le petit matin la ville d’Antananarivo où le nombre de personnes souffrant de problèmes respiratoires a atteint des proportions alarmantes. Les personnes les plus vulnérables telles que les enfants, les personnes âgées ainsi que les femmes enceintes sont les plus touchées.


De plus, avec la chaleur estivale, l’air est devenu difficilement respirable dans la capitale malgache où la circulation automobile est la plus intense dans le pays. Suite aux incendies de forêts qui se sont déclenchés en début de semaine, une forte concentration d’oxyde de carbone en suspension dans l’air a envahi les cieux de la Ville des Mille.


La situation est d’autant plus inquiétante du fait de la sécheresse provoquée par l’absence de pluie. Selon les services météorologiques, les températures diurnes à Antananarivo et ses environs avoisinent les 26 et 30 degrés Celsius.


En raison de la pollution atmosphérique, les établissements hospitaliers ont été pris d’assaut. De plus en plus de personnes sont venues consulter pour cause de grippe, rhume et autres maladies respiratoires chroniques. Si en temps normal, l’hôpital de Befelatanana prend en charge en moyenne quatre malades par jour, ce nombre est aujourd’hui doublé, indique le Docteur Razafindrakoto Hery, cité par l’Express de Madagascar qui rapporte l’information.


Les feux de brousse constituent des problèmes récurrents dans la Grande île, provoquant d’énormes dégâts non seulement sanitaires mais surtout environnementaux. Chaque année, des centaines d’hectares de forêts sont parties en fumée, mettant en péril la faune et la flore qui font le renom de ce pays.

Les baobabs : Arbres menacés de disparition


Les baobabs sont classés parmi les patrimoines de l’humanité à Madagascar puisqu’il en est le dépositaire. Toutefois, les enquêtes effectuées pendant 5 ans par les chercheurs ont fait ressortir que ce genre de plante est actuellement en voie de disparition pour différentes raisons telles que le défrichement, le tavy dans la raison Est de l’île ainsi que les catastrophes naturelles comme les cyclones. En outre les Baobabs sont également menacés par le changement climatique.

C’est pour cette raison que l’institut Français de Madagascar en collaboration avec le Cirad, organise une semaine scientifique destinée aux jeunes et aux étudiants, consacrée au baobab. Ainsi, du 22 au 26 novembre prochains, il y aura des expositions, des conférences ainsi que des concerts spectacles de Talilema, le mercredi 23 novembre à 19 h et le 25 novembre par les « artistes for cause », une plateforme d’expression réunissant des artistes de différentes disciplines ayant pour but de sensibiliser le monde et son auditoire face aux problématiques environnementales, vont animer le spectacle.

« Baobab : des géants bien mystérieux »


Durant ces quelques jours donc, une exposition ayant comme thème : « Baobab : des géants bien mystérieux » sera effectuée dans le hall de l’IFM. La projection de conférence sera également effectuée le mercredi 23 novembre à 15h et à 17 h 30 durant laquelle une équipe de recherche franco-malgache qui a effectué des recherches pendant 5 ans va relater les résultats de leur recherche. En effet, selon les explications de Ramangason Guy Susan, directeur de «Madagascar national parc», Madagascar abrite dans ses forêts les 7 sur les 8 espèces qui existent sur terre puisque le 8ème se trouve en Australie. Lui d’ajouter que pendant ces quelques jours, les baobabs qui sont l’une des fiertés nationales malgaches, vont être présentés comme des produits phares.

vendredi 11 novembre 2011

Engrais: Du compost bio grâce aux vers de terre


Des paysans utilisent du compost fait par des vers de terre. Ils évoquent une pro­duction biologique satisfaisante aussi bien en terme de qualité que de quantité.

Ces racines de manioc de près de 70 kg témoignent de l’efficacité du lombricompost (Photo Mamy Mael)


Plus de  rentabilité à moindre coût. Le compost fabriqué avec des vers de terre, lombricompost,  peut rendre la terre aussi fertile que les engrais chimiques et les  autres biologiques. Cette affirmation est de Jean De Britto  Rakotomanana, fondateur du « Tanora andrin'ny tontolo Ambanivohitra » (TATA), Antanetibe  Ambohi­manam­bola. « Nous utilisons le lombricompost depuis 1998 et la production est plus  que satisfaisante. Non seulement l'aliment est équilibré et ne contient  pas de poison mais la quantité est aussi toute importante », déclare-t-il.
Exposant à la Foire Tsiry, au Café de la Gare, il a apporté une racine de manioc qui n'échappe pas aux regards. 
« Cette racine pèse près de 70 kilos alors que nous sommes habitués à en  avoir aux environs d'un kilo. Nous avons principalement utilisé du  lombricompost », souligne Jean De Britto Rakotomanana. 
Rentable
Premier  producteur de lombricompost à Madagascar, l'association TATA élève  elle-même les vers. Il faut, cependant, une variété spécifique.
«  Notre expérience a démontré que seul le ver du fumier (Eisenia fetida)  peut fabriquer de l'humus », a indiqué Marie Estella Lalarisoa, membre  de l'association. En effet, le ver du fumier se nourrit de décomposition  de végétation et est mis en vente sur le marché dans d'autres pays en  raison de sa remarquable capacité à transformer des matières organiques  en lombricompost. « Un kilo de vers de terre peut produire 700 kg de compost par jour. Si on  veut que les Eisenia fetida produisent plus vite, il est préférable de  broyer les matières organi­ques », conseil­le le fondateur de TATA. 
Si on utilise le broyage, les vers peuvent fournir jusqu'à quatre tonnes de  compost par mois. L'association procède elle-même à la vente et le kilo  coûte Ar 1 000. « Au début, nous avons effectué des livraisons auprès des fleuristes.  Lorsqu'ils ont découvert l'efficacité des produits, il les ont revendus  quatre à cinq fois plus chers. Nous avons ainsi décidé de les écouler  nous-mêmes avec notre propre tarif », explique Marie Estella Lalarisoa. 

Nombreux visiteurs
La Foire Tsiry a attiré beaucoup de visiteurs dès le premier jour, hier. Le public a eu l'occasion de découvrir une partie de la richesse de la biodiversité de Madagascar ainsi que le dynamisme du commerce équitable et solidaire à travers des ventes expositions de produits artisanaux et agricoles. Les produits présents sont de qualité et « répondent aux normes » et le prix est très varié. Les produits en soie font partie des plus dominants sur place. L'événement prendra fin demain.

jeudi 10 novembre 2011

Un tiers des espèces de reptiles terrestres sont menacés


Un tiers des espèces de reptiles terrestres malgaches sont menacé et nécessitent des protections, a indiqué jeudi la Conservation International de Madagacsar
Citant la liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), cette ONG a indiqué qu'à l'heure actuelle, 113 espèces de reptiles terrestres malgaches sont répertoriées dans cette liste rouge de l'UICN alors qu'en 2010, 82 espèces de reptiles malgaches y ont été répertoriées parmi les 323 existantes dans toute la grande île.
Parmi ces espèces menacées, 113 reptiles, soit 34%, sont classés dans les trois catégories des espèces globalement menacées dont celles en danger critique d'extinction, celle en danger et celle vulnérables.
Ces reptiles malgaches sont subdivisées en quatre groupes notamment les caméléons, les lézards, les geckos et les serpentés.
D'après cette liste rouge, sur les 76 espèces de caméléons, 41 sont classées dans les catégories des espèces globalement menacées dont 4 en voie d'extinction. Les caméléons représentent pourtant les animaux les plus attractifs pour l'écotourisme.
Quant aux lézards, 24 sur les 81 sont classés dans la catégorie des espèces globalement menacées dont 4 espèces sont en voie d'extinction qui se trouvent seulement dans la forêt littorale d'Orangea (au nord du pays) qui vient d'être développée en une nouvelle aire protégée et l'aire protégée du Péninsule de Sahamalaza (dans le nord-ouest).
Concernant les geckos, 33 espèces sur les 88 sont dans les catégories des espèces globalement menacées dont 5 sont classées en danger critique d'extinction qui sont localisés seulement dans le massif de l'Ankaratra (dans le centre sud du pays) qui est en cours de protection et dans la forêt humide dégradée de Fiadanana (dans le sud-est de Madagascar) où aucune mesure de conservation n'est encore prise.
Pour le cas des serpents, 15 sur 78 espèces sont classées dans la catégorie des espèces globalement menacées incluant 3 en voie d'extinction où certaines sont connue seulement dans les forêts humides d'Andasibe (à l'est du pays) et d'autre localisé dans une seule localité de la baie de Sakalava (au nord-ouest).
Selon les organismes oeuvrant dans le domaine de la préservation de la biodiversité, les principales menaces identifiées pour les espèces de reptiles malgaches sont la perte de l'habitat suite à l'exploitation irrationnelle des bois, la fabrication des charbons de bois, la transformation de l'habitat naturel en terrain d'agriculture, le surpâturage et les feux de brousse.
La liste rouge de l'UICN a été sortie afin servir de référence pour les institutions et les organismes oeuvrant dans le domaine de la préservation de la biodiversité pour leur prochaine protection.

mercredi 9 novembre 2011

L'astéroïde 2005 YU55 a "frôlé" la Terre la nuit dernière


Il ne s'était pas approché aussi près de la Terre depuis 35 ans. L'astéroïde 2005 YU55 a "frôlé" notre planète dans la nuit de mardi à mercredi, en passant à quelque 324.600 km du centre de la Terre, soit 0,85 fois la distance de la Terre à la Lune. L'object céleste dont le diamètre est estimé à 400 mètres - soit la taille de quatre terrains de foot - n'a pas provoqué d'effets gravitationnels, ni sur les marées, ni sur les plaques tectoniques. Sa vitesse est estimée à 46.600 km/h.

Foire Tsiry du 10 au 12 novembre devant la gare Soarana.


Une cinquantaine d'expo­sants participeront à la Foire Tsiry qui débutera demain au Buffet  de la gare et qui se poursuivra jusqu'à samedi 12. Évènement qui vise à offrir une  meilleure condi­tion commerciale aux produc­teurs, et à instau­rer des  relations durables entre les partenaires économiques.

mardi 8 novembre 2011

Cette nuit, un astéroïde géant va "frôler" la Terre à 23h28 GMT


Un astéroïde de la taille d'un porte-avions est censé passer à proximité de la Terre dans la nuit de mardi à mercredi. Ce sera le plus gros à frôler notre planète depuis 1976, selon la Nasa qui assure qu'il n'y a aucun danger de collision.
Pas de panique, ce n'est pas encore la fin du monde. Un astéroïde de la taille d'un porte-avions passera à proximité de la Terre mardi et sera le plus gros à frôler notre planète depuis 1976, a indiqué la semaine dernière la Nasa sur son site internet, tout en soulignant qu'il n'y a aucun danger de collision.

L'objet céleste de 400 mètres de largeur, baptisé 2005 YU55, s'approchera au plus près le mardi 8 novembre à 23h28 GMT (soit 00h28, mercredi en France), passant à 324.600 km ou 0,85 fois la distance de la Terre à la Lune. Les effets gravitationnels de cet astéroïde ne seront pas perceptibles sur la Terre y compris sur les marées ou les plaques tectoniques, précise l'agence spatiale américaine. L'astéroïde 2005 YU55 se trouve sur une orbite qui le fait passer à intervalles réguliers dans le voisinage de la Terre, de Vénus et de Mars. Mais mardi il croisera au plus près de notre planète depuis au moins 200 ans. La prochaine fois qu'un astéroïde aussi grand devrait s'approcher à une distance comparable de la Terre sera en 2028, selon la NASA.

Des observations de l'astéroïde effectuées en 2010 avec le radiotélescope américain d'Arecibo, à Porto Rico, indiquent qu'il s'agit d'un objet de forme approximativement sphérique et tournant lentement sur lui-même, en 18 heures. Sa surface est plus noire que le charbon. Les astronomes amateurs souhaitant l'observer devront avoir un télescope avec une ouverture d'au moins 15 centimètres.