lundi 25 mars 2013

Madagascar-lémuriens: nouvelles espèces

Des biologistes allemands ont identifié dans les forêts de Madagascar deux nouvelles espèces de lémuriens du genre, qui regroupe les plus petites espèces de primates du monde et aussi parmi les plus menacées. Les biologistes ont découvert ces minuscules primates, qui pèsent moins d'une centaine de grammes, lors de précédentes campagnes menées à Madagascar en 2003 et 2007, explique un communiqué du Centre allemand des primates. Mais il aura fallu toute une batterie de tests sur l'ADN maternel et paternel des échantillons récoltés pour les identifier formellement comme deux nouvelles espèces distinctes, dont les noms sont dévoilés dans une étude publiée mardi dans la revue International Journal of Primatology. Il s'agit de Microcebus tanosi, à la tête rousse et relativement grand comparé à d'autres "lémuriens souris" du même genre, et de Microcebus marohita, à la longue queue touffue et aux grands pieds. Comme tous leurs cousins, ces lémuriens de Madagascar figurent aujourd'hui parmi les primates les plus menacés de la planète, en raison de la destruction de leur habitat et du braconnage. Madagascar a perdu quelque 11 millions d'hectares de forêts au cours des vingt dernières années, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

jeudi 14 mars 2013

Les bois précieux de Madagascar inscrits à l'Annexe II de la CITES

Les bois précieux de Madagascar sont inscrits à l'Annexe II de la de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), a-t-on appris mercredi auprès du Fonds International pour la nature (WWF) à Madagascar qui participe à la 16e session de la Conférence des Parties à Bangkok (Thaïlande) du 3 au 14 mars 2013. Les parties de la convention ont adopté les deux propositions de Madagascar sur les bois précieux "Dalbergia" et "Diospyros", ainsi qu'un plan d'action pour leur mise en oeuvre. Cette adoption est l'aboutissement d'un processus qui a commencé en 2008. Si les bois précieux ont toujours fait l'objet d' exploitation illégale pour alimenter le marché national et international, un système de gestion et de régulation du commerce a fait défaut. Selon le Coordinateur du Programme Sciences de la conservation et Espèces au sein de WWF Madagascar, Tiana Ramahaleo, Madagascar a soumis au secrétariat CITES en février dernier un quota zéro de ses bois pour une période de six mois, en attendant la mise en place d'un système efficace et transparent de gestion des stocks de bois coupé. "L'inscription des bois précieux à la CITES donne un instrument international qui permettra de mieux gérer les stocks de bois sur pieds ou coupés et de mieux appliquer les lois nationales déjà en vigueur", a-t-on précisé du côté de WWF. Dorénavant, toutes les exportations seront soumises à des quotas basés sur des données scientifiques rigoureuses. "La CITES prend les quotas au sérieux car le but de la convention est d'éviter que le commerce international se fasse au détriment de la viabilité à long terme des espèces commercialisées. Il sera maintenant plus aisé de retracer les exportations illégales", a ajouté Tiana Ramahaleo. Madagascar invite les pays consommateurs qui font partie de la convention à appuyer activement la Grande Ile dans la mise en place d'un système de gestion du commerce de ces bois, a-t-il précisé. Plusieurs institutions internationales, comme la Banque Mondiale et l'UNESCO, ont posé l'inscription des bois précieux dans l'Annexe II de la CITES comme condition à leurs appuis.

mercredi 13 mars 2013

Sept plantes succulentes de Madagascar seront inscrites dans l'annexe II de la CITES

Sept plantes succulentes de Madagascar ont été acceptés pour être inscrites dans l'annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), à l'occasion de la 16e session de la Conférence des Parties à Bangkok (Thaïlande) du 3 au 14 mars, a fait savoir mardi le Fonds mondial pour la nature (WWF) à Madagascar. Sept propositions, soumises par Madagascar, représentée par le coordinateur du Programme Espèce et Conservation Planning de WWF Madagascar, Tiana Ramahaleo, ont été acceptées par le Comité mardi matin, a-t-on indiqué. Il s'agit des plantes des espèces Operculicarya decaryi, le Senna Meridionalis, l'Adenia firingalavensis, l'Adenia subsessifolia, le Cyphostemma laza, l'Uncarina stellulifera et l' Uncarina grandidieri. L'intégration des espèces dans l'annexe II de la CITES permettra d'assurer que toute exportation soit accompagnée d'un permis CITES qui atteste que les spécimens sont collectés conformément aux lois en vigueur et par des méthodes non préjudiciables à la survie des espèces. En outre, les spécimens d'espèces de l'annexe II bénéficieront des études du commerce important permettant le suivi et la mise à jour concernant leurs données biologique et écologique, a-t-on précisé.