jeudi 31 mars 2011

Reboisement COTONA: De nouvelles procédures adoptées

Cela fait maintenant 7 ans que la Cotona Antsirabe distribue gratuitement 200.000 jeunes plants de pin et d’eucalyptus par an. Jusqu’à présent, les responsables au sein de cette entreprise de textile, ainsi que la Dref (Direction régionale de l’environnement et des forêts) et la région constatent que les reboisements réalisés sont trop éparpillés. De ce fait, de nouvelles procédures ont été adoptées pour que les résultats soient palpables.

Pour la Cotona particulièrement, concernant la pérennité de son approvisionnement en biomasse, il est difficile d’espérer des produits d’entretien des forêts issus de ces petites superficies. Ainsi, pour cette année 2011, pour un meilleur suivi et en tant que fournisseur de jeunes plants, l’entreprise a suggéré que ces derniers, issus de sa propre pépinière soient plantés dans une zone définie par la Dref (Mangarano ou Antsampadrano) qui travaille étroitement avec Cotona. Sinon, la superficie minimale exigée pour ceux qui souhaitent planter sur leur propre terrain est de un hectare, soit l’équivalent de 1500 plants.

Dans tous les cas, la dotation des jeunes plants aux demandeurs sera toujours gratuite comme cela a été le cas durant les années précédentes. Toutefois, elle sera assortie d’un contrat comme quoi le bénéficiaire devra permettre à la Cotona de suivre et de contrôler l’évolution du reboisement. Le moment venu, l’intéressé s’engage à vendre à Cotona les produits d’entretien de la forêt correspondants (élagage, éclaircie et autres).

D’autre part, la Dref a pour objectif de planter un million de jeunes plants par an. Or les 200.000 plants, objet de la production annuelle de la Cotona ne représentent que le 1/5e de cet objectif. Ainsi, la Dref préconise que tout exploitant de la filière bois, ainsi que les sociétés ou organismes de la région devant accomplir leur devoir de reboisement doivent dorénavant avoir respectivement leur propre station en pépinière pour ne plus en faire la demande auprès de la Cotona.

A titre exceptionnel et pour cette saison 2011, la région du Vakinankaratra, la Dref et la Cotona ont décidé que les exploitants de forêts ou organismes et sociétés énumérés plus haut peuvent se procurer des jeunes plants à la Cotona à partir de 100 ariary l’unité.

Reboisement: De nouvelles procédures adoptées

Cela fait maintenant 7 ans que la Cotona Antsirabe distribue gratuitement 200.000 jeunes plants de pin et d’eucalyptus par an. Jusqu’à présent, les responsables au sein de cette entreprise de textile, ainsi que la Dref (Direction régionale de l’environnement et des forêts) et la région constatent que les reboisements réalisés sont trop éparpillés. De ce fait, de nouvelles procédures ont été adoptées pour que les résultats soient palpables.

Pour la Cotona particulièrement, concernant la pérennité de son approvisionnement en biomasse, il est difficile d’espérer des produits d’entretien des forêts issus de ces petites superficies. Ainsi, pour cette année 2011, pour un meilleur suivi et en tant que fournisseur de jeunes plants, l’entreprise a suggéré que ces derniers, issus de sa propre pépinière soient plantés dans une zone définie par la Dref (Mangarano ou Antsampadrano) qui travaille étroitement avec Cotona. Sinon, la superficie minimale exigée pour ceux qui souhaitent planter sur leur propre terrain est de un hectare, soit l’équivalent de 1500 plants.

Dans tous les cas, la dotation des jeunes plants aux demandeurs sera toujours gratuite comme cela a été le cas durant les années précédentes. Toutefois, elle sera assortie d’un contrat comme quoi le bénéficiaire devra permettre à la Cotona de suivre et de contrôler l’évolution du reboisement. Le moment venu, l’intéressé s’engage à vendre à Cotona les produits d’entretien de la forêt correspondants (élagage, éclaircie et autres).

D’autre part, la Dref a pour objectif de planter un million de jeunes plants par an. Or les 200.000 plants, objet de la production annuelle de la Cotona ne représentent que le 1/5e de cet objectif. Ainsi, la Dref préconise que tout exploitant de la filière bois, ainsi que les sociétés ou organismes de la région devant accomplir leur devoir de reboisement doivent dorénavant avoir respectivement leur propre station en pépinière pour ne plus en faire la demande auprès de la Cotona.

A titre exceptionnel et pour cette saison 2011, la région du Vakinankaratra, la Dref et la Cotona ont décidé que les exploitants de forêts ou organismes et sociétés énumérés plus haut peuvent se procurer des jeunes plants à la Cotona à partir de 100 ariary l’unité.

Environnement: Un atelier sur l’Education

Un Atelier sur l’Harmonisation des actions et Capitalisation des acquis en matière d’Education environnementale a débuté hier, et s’achèvera au premier avril. Cibles : les enfants du primaire à qui il s’agit d’inculquer le sens de la protection de l’environnement. Le ministère de l’Environnement et des Forêts en est le maître d’œuvre, avec le soutien financier de l’Unicef.

Lors de l’ouverture de l’atelier hier, le représentant du ministère de la Formation Technique et Professionnelle a déclaré que dans les établissements scolaires dont ce ministère a la charge, les copeaux de bois, débris de fer et autres huiles de vidange sont désormais gérés au mieux, pour une meilleure protection de la nature. La représentante de l’Unicef, une Vazaha, a pour sa part stipulé que Madagascar n’est pas épargné des conséquences dramatiques des perturbations climatiques. Pour elle, « les régions du monde qui tirent le plus de revenus de l’agriculture seront celles qui auront de plus en plus à pâtir des changements du régime des pluies et des autres effets du dérèglement climatique. » Ce qui n’est pas fait pour rassurer. Raison pour laquelle selon cette dame, les acteurs de demain ont besoin d’être sensibilisés dès leur plus jeune âge. Ainsi, « Madagascar, malgré sa réputation de paradis tropical, doit faire face à d’immenses défis », a-t-elle fait remarquer. Ramarokoto Bernard, SG du MEF a rappelé à l’assistance que la Constitution de la Quatrième République accorde une importance particulière à la protection de l’environnement.

Ainsi, il est impératif de développer la conscience environnementale du maximum d’individus. Une lacune importante a pourtant, selon lui, été constaté par le passé : l’absence de synergie et le manque de coordination entre les acteurs de ce combat. C’est ainsi que le MEF a élaboré un guide environnemental pour éduquer la population.

Ce branle-bas de combat en matière de sensibilisation environnementale présage d’une bonne prise de conscience future de la majorité de la population, si l’effort entamé depuis ces dernières années se poursuit et s’intensifie.

mercredi 30 mars 2011

Le site répertoire de conseils agricoles: Ohatra 3: Ny “analyse du sol”


Ilaina ny manao analyse du sol. Zava-dehibe ny fanaovana izany alohan’ny anaovana fambolena @ toerana iray indrindra raha midadasika ny fambolena kasaina ho atao.

bla bla balbalba bla bla balbalbabla bla balbalbabla bla balbalbabla bla balbalbabla bla balbalbabla bla balbalbabla bla balbalbabla bla balbalbabla bla balbalbabla bla balbalba

Izahay ao @ la bla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla

Amporisihina mihintsy bla bla bla bla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla bla

Saingy kosa tandremo bla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla bla

Ny torohevitra izany dia bla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla blabla bla bla

Un site répertoire de conseils agricoles

Il y a de tout sur la Toile, il suffit de bien surfer. Voici donc un site très utile aux agriculteurs, en particulier aux paysans, s'ils peuvent avoir accès à l'internet, évidemment.

Un grand défi. L'association Farming and Technology for Africa (FTA) vient de mettre en place un portail web qui va contribuer au développement du secteur agricole. Le site, visible à l'adresse www.123fta.com/acagri , regroupe un répertoire listant les différents acteurs du secteur agricole et ainsi que des conseils agricoles.
« Le manque de synergie entre les différents acteurs et la faiblesse du système de conseil agricole dans le pays sont parmi les freins au développement », annonce-t-on du côté de l'association.
Ce portail apparaît donc comme un carrefour entre les agriculteurs, les investisseurs et tous les acteurs du secteur agricole. Avec ses différents conseils et informations techniques, le site est un véritable banque de données.
Voilà une initiative très utile surtout à l'intention de un pays à fortes potentialités agricoles comme Madagascar.

Éducation Des lycéens chercheurs en devenir

Des élèves de lycée de Madagascar nommés chercheurs par le programme Globe. Résultats prononcés et autres recherches en cours.
Depuis 1997, Madagascar a adhéré au programme Global Learning and Observation to Benefit the Environment (Globe), un programme impliquant des élèves, basé sur des observations et expérimentations orientées sur l'aspect pédagogique.
Un atelier de formation sur ce programme s'est tenu hier au siège du Ministère de l'Éducation Nationale (MEN) à Anosy, en présence de l'ancien ministre de l'éducation nationale Julien Razafimanazato, d'experts étrangers en environnement, d'enseignants et de lycéens.
Au cours de l'atelier, il était annoncé que Madagascar figure parmi les cinq pays éligibles sur 110 adhérents pour la mise en oeuvre de programmes nationaux. De jeunes lycéens malgaches effectueraient des recherches amenant à une publication scientifique si on ne parle que de la lutte larvaire (pour maîtriser l'invasion des moustiques). Les résultats des recherches effectuées seraient fiables et ont été présentés à Cape Town aux États-Unis en 2008. Depuis 2010, dans les régions du Sud, à Atsimo Andrefana, des élèves chercheurs travailleraient sur un projet sur la Malaria.
Découverte
D'après Robine Andotiana, une élève de lycée de la ville commence à découvrir et apprécier le monde scientifique. « Je ne pensais pas un jour devenir une experte en sciences. Aujourd'hui, grâce à nos recherches, des milliers de gens savent comment combattre les moustiques et nous pourrions encore sauver d'autres personnes ou pourquoi pas le monde », a t-elle indiqué avec fierté.
Les recherches concernent surtout l'atmosphère, l'hydrologie, les sols, la biologie et la phénologie (réponses de plantes et d'animaux aux saisons et aux changements de climat). Ils utilisent un matériel de collecte et d'enregistrement de données sur l'environnement. Selon Rebecca Boger, chercheur à l'université de Brooklyn, ce programme doit être introduit dans les programmes scolaires. « Nous verrons cela au fur et à mesure mais en attendant, tous les lycées de Madagascar doivent adhérer à ce programme », répond le ministre. La rencontre internationale du Globe Afrique se tient à l'Institut national de formation pédagogique (INFP) Mahamasina jusqu'au 25 mars. Des enseignants issus d'une quinzaine de lycées y sont en formation afin d'encadrer les élèves. Le programme est financé par la National Aeronautic and Space Administration (NASA) et appuyé par l'US Departement of State.

lundi 28 mars 2011

Menaces sur les abeilles


Le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) a publié ce mois-ci un rapport sur la pollinisation et surtout le déclin des insectes pollinisateurs.

Selon ce rapport, de dangereuses menaces planent actuellement sur les principaux insectes pollinisateurs, au premier rang desquels les abeilles. Or, la disparition des abeilles ne mettrait pas seulement un terme à la filière apiculture.

Les agriculteurs et propriétaires fonciers sont aussi concernés, du fait du rôle clé que jouent les abeilles dans la pousse des végétaux.

Les dangers recensés par le rapport du Pnue sont au nombre de quatre. Il y a d’abord l’apparition de nouveaux types de champignons pathogènes virulents, qui peuvent être mortels pour les abeilles.

De plus, quelque 20.000 espèces de plantes à fleurs, dont de nombreuses espèces d’abeilles dépendent pour se nourrir, pourraient disparaître au cours des décennies à venir si les efforts de conservation ne sont pas renforcés très rapidement.

Ensuite, l’utilisation excessive de produits chimiques dans l’agriculture est pointée du doigt.

Enfin, le changement climatique pourrait encore aggraver la situation, en modifiant les périodes de floraison des plantes, ou encore en déplaçant les saisons des pluies. Cela pourrait également affecter la qualité et la quantité de production du nectar par les plantes, provoquant un cercle vicieux

Icfm « Les forêts pour le peuple »




La journée internationale des forêts a été célébrée lundi dernier. Le président de l’Initiative pour la certification forestière à Madagascar (ICFM) a tenu à souligner l’importance de cette journée internationale. En effet, sous le thème « Les forêts pour le peuple », l’ICFM veut saisir cette occasion pour apporter sa contribution par une réflexion sur la gestion du patrimoine forestier à Madagascar.

Cette certification est un processus internationalement reconnue qui assure la bonne gestion d’une forêt et des produits qui en sont issus par le contrôle de la chaîne de traçabilité par une tierce personne. 21 millions de m3 de bois sont chaque année utilisés par les ménages malgaches. 80% de ce volume sont consumés en bois d’énergie. 300 000 ha de terrain sont actuellement reboisés au rythme de 15 000 ha par an. A ce rythme, on constate que la gestion rationnelle ou durable de la forêt n’a jamais été effective à Madagascar.

Selon une étude établie par l’USAID en 2007, la base d’une gestion durable ne sera jamais atteinte car le déficit sera en augmentation à partir de 2012. Dans ce dessein, une seule prise de conscience de toutes les entités responsables serait la bienvenue pour sauver la Grande île de cette spirale de la dégradation forestière. L’application de la législation en vigueur sera le point de départ, puis une vision claire de la gestion des ressources forestières qui devrait déboucher sur un zonage d’une part des forêts naturelles à conserver avec planification d’un maintien de son intégrité écologique, et d’autre part, la restauration écologique des habitats dégradés.

Selon toujours le président de l’ICFM, « la politique actuelle se focalise trop sur la protection et non les problèmes cruciaux relatifs aux productions forestières. Une gestion durable suppose en forêt naturelle, un prélèvement qui ne dépasse pas les capacités de production de la forêt et qui assure un renouvellement du stock par régénération naturelle. Et en reboisement, il ne suffit pas de planter mais de poursuivre un objectif clair (production, protection et recréation) ».

dimanche 27 mars 2011

Disparition des populations de requins



«LA VRAIE MENACE» est un film documentaire de 52 minutes, écrit et réalisé par Jean-Manuel Prudhomme, produit par France Mexique Cinéma et tourné dans l’Océan Indien en 2009. Ce documentaire a été primé aux 21ème Rencontres Cinéma-Nature de Dompierre-sur-Besbre (prix des Cinéphiles en herbes).

La disparition des populations de requins

«Hong Kong est la plaque tournante du commerce des ailerons. Dans le quartier de Sai Yun Pun, le kilo de ces précieuses nageoires peut atteindre 600 €. La tradition chinoise en fait un aliment aphrodisiaque. Mais c’est aussi un signe extérieur de richesse, et avec l’augmentation du niveau de vie en Asie, la demande explose. Tout ça pour une soupe !

Pour cette recette, chaque année 100 millions de requins sont tués. Le bilan est alarmant : une espèce sur cinq est menacée d’extinction.»

Depuis près de 40 ans, Jean-Bernard Galvès plonge avec les requins, dans les îles du sud-ouest de l’Océan Indien, (Canal de Mozambique, Madagascar, Seychelles, Réunion...). Pendant longtemps, «JB» a lui-même été un grand pêcheur de requins, mais aujourd’hui, il est inquiet pour leur avenir. Car depuis quelques années, navigant à bord de son catamaran Inventive, il est le témoin impuissant du massacre dont ils sont victimes pour alimenter le commerce des ailerons.

Après une courte halte en Afrique du Sud, au sud de Durban, sur un récif où les «dents de la mer» attirent les plongeurs du monde entier, nous nous rendons à Juan de Nova, l’une des Iles Éparses de cet archipel français disséminé autour de Madagascar.

A bord d’Inventive, une mission scientifi que, menée par l’association Mayshark, étudie les requins côtiers, en collaboration avec le Muséum d’Histoire Naturel de Paris.

Ensuite, Jean-Bernard met le cap sur la côte ouest de Madagascar, où les populations de squales sont décimées par la pêche locale.

Association Voaakaly : participation aux Initiatives Océanes 2011


Evénement emblématique de Surfrider Foundation Europe, les « Initiatives Océanes » sont des opérations de sensibilisation à la problématique des déchets aquatiques couplés à une opération de nettoyage (plages/berges/fonds marins). Elles sont organisées chaque année depuis 16 ans à travers le monde. En 2010, 40.000 participants se sont réunis pour plus de 950 opérations.
La participation de l’association Voaakaly à cette initiative de nettoyages de plages, lacs, rivières, s’est focalisée, ce samedi 26 mars 2011, sur la rivière d’Ikopa longeant le « By Pass ».
L’objectif n’était pas seulement dire et constater que la rivière est sale. Non. Il s’agissait de mesurer, sur le terrain, le volume des macro-déchets (principalement constitués de sachets plastiques, bouteilles, emballages, morceaux de verre, de métal, bouts de tissus, de cuir, déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE), de véhicules, de matériel de pêche, …), sensibiliser le public et les responsabiliser sur les effets de cette pollution.
Après les consignes de sécurités et un état des lieux, les membres de l’association Voaakaly ont procédés au ramassage des macro-déchets. Ainsi, 5 mètres cubes de macro-déchets ont été prélevés. Le nettoyage fut suivi d’une séance de sensibilisation de la population riveraine sur le cycle de l’eau, la durée de vie des déchets (exemples : sac en plastique = 450, bouteilles en verre = 4000, …).

samedi 26 mars 2011

Plus d'un milliard de personnes dans 132 pays a participé


Après avoir débuté dans le Pacifique, l'opération mondiale "Earth Hour", qui vise à sensibiliser les opinions au problème du réchauffement climatique en éteignant les lumières pendant 60 minutes, s'est poursuivie samedi dans les autres parties du monde.

L'Opéra de Sydney a été le premier lieu emblématique de la planète à être plongé dans l'obscurité à 20h30 heure locale.

"Earth Hour - Une heure pour la planète" est une opération annuelle organisée depuis 2007 par le Fonds mondial pour la nature (WWF).

De l'Australie à l'Amérique en passant par l'Asie, l'Europe et l'Afrique, des édifices célèbres comme l'Opéra de Sydney, la Tour Eiffel, le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro ou l'Empire State Building étaient les uns après les autres plongés dans le noir à 20h30 heure locale.

Simultanément, des centaines de millions de personnes éteignaient la lumière dans leurs pays respectifs.

Selon Andy Ridley, cofondateur et directeur de l'opération, un nombre record de 134 pays ou territoires participaient à l'édition 2011.

"La quantité d'énergie économisée pendant cette heure n'est pas vraiment ce qui importe", a précisé M. Ridley à l'AFP à Sidney, où le mouvement a commencé en 2007. "L'intention est de montrer ce qui peut arriver quand les gens agissent ensemble".

Pour cette cinquième édition, les organisateurs avaient en outre appelé les participants à s'engager à réaliser dans l'année une action quelle qu'elle soit qui contribuerait à la sauvegarde de la planète.

L'événement a commencé dans le Pacifique, avec les îles Fidji, la Nouvelle-Zélande et l'Australie, et s'est poursuivi vers l'ouest en suivant le coucher du Soleil.

En Australie, les organisateurs estiment que près de 10 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont participé à l'opération.

A Hong Kong, le célèbre front de mer s'est éteint.

Au Japon, frappé le 11 mars par un séisme et un tsunami dévastateurs qui ont fait au moins 27.000 morts et disparus, puis par un grave accident nucléaire, plusieurs milliers de personnes et un centre d'hébergement de sinistrés participaient à l'opération.

"Les Japonais auront un sentiment particulier cette année lorsqu'ils éteindront les lumières", a déclaré à l'AFP Hideko Arai, une porte-parole de WWF.

Une minute de silence a été observée dans de nombreux pays en hommage aux victimes de la catastrophe au Japon.

En Grèce, l'Acropole, le Parlement, le palais présidentiel et les colonnes du temple de Poséidon au cap Sounion, près d'Athènes, devaient être plongés dans l'obscurité.

Devaient aussi participer la moitié des municipalités du pays, des centaines d'écoles et d'entreprises et quelque 25.000 personnes à titre individuel.

En Roumanie, la lumière a été éteinte dans 52 villes, et plusieurs monuments de Bucarest, dont le Musée national d'Art, ont été plongés dans le noir, au son des tambours.

En Autriche, toutes les grandes villes étaient mobilisées. Le château de Schönbrunn, ancienne résidence de la famille impériale à Vienne, et la statue de Mozart à Salzbourg faisaient partie des monuments concernés.

A Paris, la cathédrale Notre-Dame, l'Hôtel de Ville, les opéras Garnier et Bastille, des ponts, des fontaines et des places, ont été plongés dans le noir pour une heure. La Tour Eiffel l'a été elle aussi, mais pour cinq minutes seulement, pour des raisons de sécurité.

Plus de 120 villes françaises participaient à l'opération.

En Italie, où plus de 200 villes étaient mobilisées, le Ponte Vecchio de Florence, la Tour de Pise et le Colisée ont été plongés dans le noir.

L'Espagne comptait 250 villes participantes. Parmi les sites éteints figuraient le Palais Royal à Madrid, la Sagrada Familia à Barcelone et l'Alhambra de Grenade.

L'Afrique du Sud s'est jointe au mouvement, avec en particulier un concert aux chandelles dans le township de Soweto à Johannesburg.

Au Brésil, la statue du Christ Rédempteur, qui domine Rio de Janeiro, la célèbre plage de Copacabana et le Pain de sucre se sont retrouvés dans l'obscurité. Plusieurs sites à Brasilia et à Sao Paulo ont éteint leurs lumières.

L'Argentine a elle aussi participé à l'opération, plongeant dans l'obscurité des dizaines de monuments.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a apporté son soutien à cet événement destiné, a-t-il dit, "à protéger la planète et à assurer le bien-être de l'humanité". "Utilisons ces soixante minutes d'obscurité pour aider le monde à voir la lumière", a déclaré M. Ban.

Pour le Premier ministre britannique David Cameron, "Earth Hour" est "un immense symbole de solidarité, une démonstration encourageante d'engagement international".

Marché de carbone : Madagascar vend la tonne à partir de 7 dollars


La Grande Ile ambitionne de faire du carbone une nouvelle source de devises. A cet effet, le pays compte vendre la tonne à partir de 7 dollars, un prix pouvant aller jusqu'à 12 dollars. Ce projet est initié par la coopération Savaivo et la fondation Ecoformation en Suisse.

Selon les informations recueillies, les pays preneurs sont les "grands pollueurs", notamment ceux du Nord, coupables de leur production massive d'effet de serre et de CO2. Madagascar participera donc à la Bourse de Carbone, un marché de négociation et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre, pour pouvoir vendre du carbone. Le marché du carbone repose sur un principe simple : la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) a le même impact positif indépendamment de l'endroit où elle intervient.

Projet Savaivo

Le projet Savaivo, financé par la fondation Ecoformation projette d'atteindre le marché du carbone. Pour ce faire, un reboisement est requis. Le site Bekoratsaka dans la région de Mampikony est le terrain de reforestation que les membres du projet ont choisi. La raison est que cette partie de l'île est particulièrement victime de la culture sur brûlis.

En 4 ans, ces derniers vont planter des arbres fruitiers, du raphia, des palissandres etc sur 6 000 ha, soit 600 ha pour cette année 2011, première année d'exécution. D'après Andriamparany Rakotomavo, Directeur de Savaivo, le reboisement permet de séquestrer le carbone, soit entre 1,5 et 20 Tonnes/ha/an selon les traitements sylvicoles appliqués, une méthode pour créer du carbone rapide. Pendant les quatre années de phase de plantation, la production est estimée à 21 000 tonnes/an pour les 6 000 ha d'arbres reboisés. Pour pouvoir monnayer le carbone sur le marché international, cette association devra obtenir la "certification selon le Voluntary Carbon Standard-VCS".

Avis de la Banque Mondiale

Face à l'effervescence du marché de carbone, la Banque Mondiale donne son avis. L'objectif de la banque est de soutenir le développement durable et la réduction de la pauvreté dans les pays en développement au fur et à mesure que les risques climatiques et les possibilités économiques liées au climat surviennent. Le rôle initial de la Banque mondiale est de faire la promotion du marché mondial par le biais de la création du Fonds prototype pour le carbone. Aujourd'hui, le marché du carbone est considéré comme un outil important pour inciter les pays clients à faire la transition vers une économie à faible intensité de carbone. Selon la Banque Mondiale, "le marché du carbone apparaît comme un moyen efficace de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et de transférer des ressources financières et des technologies propres vers les pays en développement".

vendredi 25 mars 2011

Environnement : Le crédit carbone pour les locaux


Le changement climatique menace la planète. Ainsi, la protection de la forêt constitue un moyen pour la réduire; ce qui nécessite un appui financier comme le crédit carbone.
Ce sont les ménages habitant à proximité d'un site forestier qui bénéficient en premier du système de vente du crédit carbone déclare Andriamparany Rakotomavo, directeur de Savaivo. Mais chaque organisme chapeautant le projet a ses critères pour choisir le ménage ou la personne pouvant jouir de ce bénéfice.
« Le ménage acceptant d'abandonner son champ de tavy à Andasibe pour un reboisement a le droit d'obtenir un appui technique et financier pour le développement de ses activités. Et il recevra aussi le bénéfice issu de la vente du crédit carbone par la suite », explique Mina Andriamazaoro, responsable de communication au sein de l'Association nationale d'actions environnementales (ANAE). D'autres ont choisi d'apporter un soutien de développement à une coopérative et de distribuer l'argent à chaque membre de coopérative. « Nous allons distribuer l'argent d'ici quatre ans à 500 personnes qui sont les membres d’une coopérative, dont une tonne de séquestration valant entre 6 à 15 dollars », continue Andriamparany Rakotomavo. Dans la zone proche d'une aire protégée, « c'est la communauté de base qui bénéficie de la manne d'argent, sous forme de projet de développement », explique Lanto Andrimampianina, responsable conservation initiative dans le projet carbone de la forêt de Makira, au nord ouest de la Grande Île. Ainsi, les principales conditions permettant l'obtention de validation afin d'effectuer une vente de crédit carbone s'avèrent nombreuses. « Le terrain à reboiser ou proposé pour séquestrer le carbone doit être un ancien site de forêt ou une forêt primaire », explique le directeur de Savaivo. Mais la mise en place d'un projet de développement solide fait partie aussi des conditions. « La forêt est très fragile face à l'activité humaine. Alors il faut mettre en place des activités alternatives afin de réduire, voire d'éliminer toute pression sur la forêt », avance Mina Andriamazaoro. Ces activités alternatives permettent alors d'éviter l'échec d'un projet dont le coût avoisine les milliers de dollars. « Nous avons investi pas moins de 400 000 dollars pour mettre sur pied le projet Makira », confie un responsable du projet. La somme devient plus conséquente sur un vaste terrain. « Plus de 1 200 000 dollars d'ici trois ans sont prévus pour concrétiser le projet séquestration de carbone sur 1 600 hectares à Bekoratsaka, district de Mampikomy », révèle le directeur de Savaivo.

Le protocole de Kyoto
Les usines et les sociétés les plus polluantes ont l'obligation de réduire chaque année leur émission de gaz à effet de serre suivant le protocole de Kyoto. Ce protocole visant à réduire le gaz à effet de serre pour lutter contre le changement climatique a été signé par plusieurs pays en1998. Mais cette réduction risque d'affaiblir l'économie des pays riches. Alors ils ont décidé d'appuyer les initiatives de reboisement ou de protection de forêt dans les pays en développement. Car la forêt est la première consommatrice de carbone. Cet appui financier se fait sous forme d'achat de crédit carbone, une quantité de carbone aspirée par la forêt. Ainsi, les sociétés achètent un crédit pour remplir son obligation de réduction d'émission de gaz à effet de serre. Et l'argent obtenu revient à la communauté locale, organisme ou bureau d'étude protégeant la forêt.

Changement climatique : L’agriculture de conservation pour une meilleure adaptation

Le secteur agricole est fortement touché par les impacts du changement climatique à Madagascar.

Les impacts du changement climatique dans divers secteurs, notamment l’agriculture, ne sont pas négligeables. Le bouleversement du calendrier cultural suite au retard de la saison pluvieuse et au raccourcissement même de la période culturale, constitue entre autres, un effet indésirable pour les paysans. Comment alors y faire face ? De nombreuses activités d’adaptation entreprises par diverses entités sont ainsi exposées à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo depuis hier jusqu’à ce jour. Pour la Conservation Internationale, l’agriculture de conservation constitue une meilleure solution.

Elle promeut et renforce en même temps la sensibilisation de la population sur la conservation de la forêt qui procure des services écologiques importants.

Contrôle des mauvaises herbes. Parlant de l’agriculture de conservation, il s’agit notamment de la promotion de la culture de semis direct sur couverture végétale qui est adaptée à tout type de sol à Madagascar, a expliqué Randrianarisoa Jeannicq, coordinateur sur le financement durable de CI. Cela permet de préserver l’humidité des sols en cas de sécheresse tout en contrôlant les mauvaises herbes qui peuvent concurrencer la plantation. « Mais avant tout, le choix d’une variété de semences à cycle plus court et résistante à la sécheresse s’avère primordial », a-t-il souligné. L’intensification des recherches en la matière doit être ainsi une priorité. Quant aux régions qui sont souvent victimes de l’inondation suite aux impacts du changement climatique, il a proposé la diversification ou l’association des cultures pour une gestion des risques, voire même le changement de spéculation adaptée à la zone.

Propagation des maladies. En plus, l’agriculture de conservation qui est maintenant lancée dans la région du Sud, contribue également à lutter contre l’érosion des sols. C’est même très efficace pour combattre les insectes comme le « Beatoka » qui attaquent, entre autres, les plants de riz. Ces bestioles nuisibles se reproduisent rapidement suite au réchauffement du climat, à l’instar de la propagation des maladies affectant les êtres vivants. Par ailleurs, il faut renforcer la conservation des forêts naturelles permettant, entre autres, de pérenniser l’accès de la population aux sources d’eau pour assurer l’alimentation et l’irrigation des plantations. L’utilisation des fertilisants biologiques n’est pas en reste.

jeudi 24 mars 2011

Contre le changement climatique: Les éco-gestes pour sauver l’homme et la planète

Eteindre la lumière et débrancher les appareils électriques non essentiels de 20h30 à 21h30 ce 26 mars. C’est la campagne internationale Earth hour (une heure pour la planète Terre) à laquelle Madagascar participera pour la 2ème fois via les actions initiées par WWF Madagascar et soutenues par la fondation Telma. Hier chez WWF à Antsakaviro, le directeur de la conservation Anitry Ny Aina Ratsifandrihamanana a expliqué que la participation à l’heure pour la Terre en terme d’économie d’énergie est symbolique mais lourd de sens. Elle incite tout le monde à lutter contre le changement climatique. L’origine principale de ce problème est l’émission de gaz à effet de serre issue de plusieurs secteurs dont la production d’énergie, le transport, la déforestation… Au niveau mondial, celle-ci participe à 20% des émissions de gaz carbonique dans l’atmosphère. Il n’y a pas que les pays industrialisés donc. Les pays en développement dotés de forêts denses sont aussi responsables du changement climatique à cause de la déforestation. Concernant la campagne Earth hour, elle a compté 4 000 villes participantes issues de 126 pays en 2010, alors que 1 200 monuments ont éteint leurs lumières et que plus de 1 milliard de personnes se sont mobilisées pour la campagne.

Cette année, 130 pays dont Madagascar vont participer. A Antananarivo, les jeunes ambassadeurs des clubs Vintsy sensibilisent tout au long de cette semaine les entreprises Homéopharma, Madarail, Carlton, Shell, Henri Fraise, Orange ou encore Materauto. L’idée est d’inciter le personnel à adopter des éco-gestes comme le fait d’éteindre la lumière en sortant d’une salle, imprimer des papiers à bon escient, participer au reboisement etc. Au-delà de l’heure pour la Terre, cette sensibilisation incite les entreprises à devenir éco-citoyennes. Elles sont invitées à honorer leurs engagements pour l’environnement tout au long de l’année. Ces engagements portent sur des éco-gestes comme l’organisation de journées sans voiture, la sensibilisation sur l’importance de l’eau, la consommation malin qui privilégie, entre autres, les produits locaux et qui ne consomment donc pas trop d’énergie rien que pour leur transport… Sinon, des lieux historiques et des bâtiments importants de la capitale vont éteindre symboliquement leurs lumières pour l’heure de la Terre. On peut citer le palais de Manjakamiadana, le stade de Mahamasina, l’hôtel de ville, la gare Soarano, les hôtels Carlton et Colbert.

Des grands restaurants d’Antananarivo et de Toliara organiseront, par ailleurs, une soirée aux chandelles. De son côté, WWF a commencé depuis 6 mois à collecter et trier ses papiers usés pour le recyclage chez la papeterie PAPMAD. Il pense aussi à d’autres projets comme le recyclage du plastique et du fer. Pour le plastique, le projet devrait démarrer au prochain trimestre. Des sociétés ont été identifiées et étudient actuellement le projet. WWF compense aussi ses émissions de gaz à effet de serre dans ses missions par voie aérienne. Ces émissions sont calculées et converties en argent et l’enveloppe confiée à un organisme en Europe va dans des projets de séquestration de carbone comme le reboisement… Quant à Telma, il participe à Earth hour via l’envoi de SMS de sensibilisation à 200 000 de ses clients, comme il l’a fait en 2010.

dimanche 20 mars 2011

Projet Action Carbone de compostage à Madagascar: Validé par Bureau Veritas

Le projet de valorisation de déchets organiques en compost à usage agricole à Madagascar, vient d’être validé par Bureau Veritas selon le label VCS (Voluntary Carbon Standard ). Ce projet est soutenu par le programme Action Carbone de la fondation GoodPlanet, et mené sur place par les associations malgaches Tananamadio et française Gevalor. Et d’après les données de ActionCarbone, il apparaît, entre autres, que la validation par Bureau Veritas ouvre l’inscription du projet au registre VCS . À ce jour, ce projet constituerait le premier projet

de réductions d’émission à Madagascar validé par le label VCS. Le document de projet validé par Bureau Veritas a été établi selon une méthodologie MDP (Mécanisme de Développement Propre, méthodologie AMS-III.F.). Il démontre la réduction de 150 000 tonnes d’équivalent CO2 sur une période de 10 ans à partir d’octobre 2008, pour une capacité de traitement en ordures ménagères devant atteindre 12 000 tonnes par an à partir de 2011.

Avant le lancement du projet, toujours selon les mêmes informations, il est indiqué, surtout, que les déchets étaient stockés en tas dans la décharge. La décomposition anaérobie (en l’absence d’air) de ces déchets induit l’émission de méthane, gaz à effet de serre très puissant (21 fois plus que le CO2). La fabrication de compost à partir de ces déchets permet d’éviter une partie des rejets de gaz à effet de serre. Dans ce projet, compte tenu des contraintes peu favorables à une collecte sélective, les ordures ménagères brutes collectées sont triées sur le site par une combinaison de moyens manuels et mécaniques. Le nombre d’emplois créés est actuellement de plus d’une centaine et devrait doubler à partir de 2011.

De tout ce qui précède, note-t-on, ccette valorisation incite la Municipalité de Mahajanga à améliorer l’efficacité de la collecte, actuellement encore très insuffisante (environ 30 % seulement des ordures ménagères sont collectées) avec l’aide d’organismes comme l’Institut Régional de Coopération Développement IRCOD et Enda OI (Environnement et Développement, Océan Indien). Le compost commercialisé permet le développement de l’agriculture locale (maraîchage périurbain, reforestations, cultures de jatropha…) tout en limitant le recours à des engrais chimiques et en restituant de la matière organique aux sols. Le volet agronomique du projet bénéficie de l’appui scientifique (projet Isard) du centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et de l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA).

L’approche est sans doute extrapolable à de nombreuses villes des pays en développement. Compte tenu du taux de croissance élevé de ces villes, les besoins, tant au niveau de la gestion des déchets que de l’approvisionnement en produits maraîchers, de la création d’emplois ou de la lutte contre le changement climatique, favoriseront ce type d’approche. On considère en effet qu’une « tranche » de 100 000 habitants dans une ville des pays en développement génère annuellement environ 20 000 tonnes d’ordures ménagères. Il faudra cependant prendre en compte la législation et le climat local, la quantité et la nature des ordures collectées, le mode de dépôt des déchets, etc. Gevalor et GoodPlanet réfléchissent actuellement à de potentielles futures zones d’intervention pour diffuser cette technologie.

Journée Mondiale des Forêts: Pour le Peuple !


La Journée Mondiale des Forêts est célébrée aujourd’hui à Madagascar comme dans de nombreux autres pays du monde. « Des Forêts pour le Peuple », tel est le slogan choisi par l’ONU pour cette année 2011. A la place des festivités, le ministère de l’Environnement et des Forêts a opté cette fois-ci pour une approche différente axée sur la communication sous toutes ses formes, afin de mieux toucher les consciences quant à l’urgence d’agir pour rétablir l’ancien slogan « Madagascar, l’île verte », et faire en sorte qu’il traduise à nouveau la réalité à terme.

A l’heure actuelle, la protection de l’environnement s’intègre dans une vision plus large de la politique pour le développement durable et la lutte contre la pauvreté. Il faut noter qu’à part les feux de brousse, les exploitations illicites des bois précieux constituent des dangers pour la préservation des forêts, et particulièrement les aires protégées. Pour pallier aux dégradations de l’environnement, la Politique Forestière tente tant de concilier les besoins de la population en bois et autres produits des forêts avec la préservation des ressources forestières. Le ministère apporte sa contribution à la lutte contre la dégradation de nos ressources et contre la pauvreté à travers la mise en œuvre de sa politique de conservation via la création des aires protégées. Cette vision répond à l’engagement de l’Etat malagasy lors du Congrès Mondial des Parcs qui s’est tenu à Durban en Afrique du Sud en 2003, de porter la superficie des Aires Protégées existantes à 6 000 000 d’hectares en 2012. Des mesures de compensation sont prévues à travers la politique de sauvegarde sociale à destination des communautés de base affectées par la création de ces aires protégées, à travers l’amélioration de leur condition de vie. De 2005 à 2010, des aires protégées d’une superficie totale de 6 900 000 hectares ont été créées avec la collaboration de toutes les parties prenantes locales, régionales, nationales. L’objectif de porter à plus de 6 000 000 d’hectares est donc dépassé. Par ailleurs, la politique de responsabilisation des populations riveraines des forêts à leur gestion a été édictée, diffusée et mise en œuvre à travers la loi Gelose (Gestion Locale Sécurisée) et le décret GCF (Gestion Contractualisée des Forêts).

Par ailleurs, il nous faut augmenter les superficies de nos forêts (la couverture forestière a été de 16,4% à 15,4% du territoire national de 2000 à 2005 ; 7 525 ha ont été reboisés et restaurés en 2010 contre 13 102 ha en 2009, soit une diminution de 42%) pour que nos interventions augmentent en volume, pour qu’une frange importante de la population puisse disposer de ressources forestières et concomitamment, que ces dernières puissent leur apporter un bien être social et économique. La route est ainsi tracée, l’important est maintenant d’agir afin que ces nobles objectifs se traduisent rapidement dans la réalité.

samedi 19 mars 2011

Port de Mahajanga Du bois de palissandre saisi dans 36 conteneurs


La visite des deux ministres a permis de révéler certaines irrégularités. Le cas des 250 conteneurs est en suspens.
Aucun bois de rose découvert au port de Mahajanga. Le doute est levé sur le soi-disant trafic de bois de rose, hier.
Mais le but de la visite des deux ministres, celui de l’Environnement et des forêts, le général Herilanto Raveloharison et son homologue des Finances et du budget, Hery Rajaonarimampianina accompagné du directeur général des douanes, Vola Dieudonné Razafindramiandra, était de constater sur place le cas des plus de 250 conteneurs retenus au port, depuis décembre.
Le sort de ces conteneurs de bois de palissandre et de bois ordinaire reste encore en suspens. Tandis que 36 autres conteneurs ont fait l’objet de saisie par la direction générale des douanes. L’affaire est entre les mains de la Justice en ce moment.
La délégation ministérielle, avec les responsables de l’Environnement et des forêts de Mahajanga, a enchaîné réunion sur réunion toute la journée du vendredi pour se pencher sur la situation, à la salle de réunion de l’hôtel Les Roches Rouges.
Auparavant, elle a effectué une visite dans deux dépôts de bois appartenant à la propriétaire des 36 conteneurs saisis, à Antsahavaky et sur la route d’Amborovy.
Les deux ministres et le DG des douanes n’ont pas caché leur irritation quant à l’état du soi-disant produit fini constaté sur place.
« La déclaration des marchandises dans ces 36 conteneurs n’a pas été effectuée dans l'enceinte du port. Et elles ne sont pas encore mises en conteneur. Nous venons de les constater dans ces dépôts », a déclaré le ministre des Finances et du budget.
« Après vérification, l’on a constaté que les produits déclarés ne sont pas conformes aux caractéristiques définis par l’agrément et dans l’autorisation. Ils concernent surtout les dimensions et la taille ainsi que la qualité en tant que produits finis », a-t-il ajouté.
Procédures
« Par ailleurs, le cas des plus de 250 conteneurs n’ayant pas encore été déclarés, est encore très difficile. Nous sommes en train de voir les procédures. Il a été constaté que les normes ne sont pas respectées. D’ailleurs, les agents de constatation ont également confirmé que les produits n’étaient plus les mêmes que lors de la déclaration de ces 36 conteneurs », a encore précisé Hery Rajaonarimampianina.
La délégation ministérielle a voulu savoir qui a autorisé leurs propriétaires à embarquer les marchandises au port. Et pourquoi ils n’ont pas encore déclaré ces marchandises.
« Nous avons reçu un bon d’embarquement de la compagnie de navigation maritime pour la mise en conteneur des marchandises. Nous reconnaissons qu’aucune déclaration n’a été faite car nous avons craint qu’elles subissent le même sort que les trois autres conteneurs saisis en décembre », ont expliqué les propriétaires, membres du Groupement des exportateurs de bois du Boeny (GEBB).
L’attente risque encore d’être très longue pour tout le monde.

Pisciculture en cage Au centre d’une conférence au CITE Ambatonakanga


Ce jeudi 17 mars, le CITE Ambatonakanga a abrité une conférence débat sur la pisciculture en cage. Elle a été animée par Eugène Razakarisoa, pisciculteur qui évolue dans l’Itasy, et Tony Razafindrazaka du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques. L’objectif est de promouvoir ce secteur pour lui donner les moyens de parvenir au niveau de production et de reconnaissance internationale à l’image de l’aquaculture de crevettes.

Eugène Razakarisoa a alors présenté à l’assistance son entreprise de pisciculture en eau douce et surtout son savoir-faire et les bénéfices qu’elle engendre. D’autres pisciculteurs ont apporté leurs témoignages appuyés par les interventions d’un représentant de la FOFIFA (Centre de recherche pour le développement rural)

La pisciculture en eau douce, malgré les efforts et les projets financés par les organismes internationaux, n’a pas encore été développée suffisamment en raison de l’absence de planification spatiale en la matière. L’exemple de l’échec de certains groupements paysans ayant bénéficié de l’appui de quelque projet avait été évoqué. Est-ce un projet top-down ou est-ce le résultat de la négligence des différents acteurs ?


Durant cette conférence, Eugène Razakarisoa, avec l’appui des responsables du Ministère a pu partager la technique de production, informer le public sur les différentes démarches administratives aux niveaux du Fokontany, la commune, la direction régionale, l’ONE avant d’avoir l’autorisation définitive d’exploitation au sein du ministère de la Pèche. Il a fait connaître les problématiques tout en informant le public sur les perspectives d’avenir du marché sans oublier les recommandations pour ceux qui veulent pratiquer cette activité.

Bien que les matériels coûtent cher, Eugène Razakarisoa et, Mme Pierrette et leurs collègues, comptent beaucoup sur les partenaires publics, privés et l’Etat pour améliorer et renforcer leurs savoir-faire et savoir-faire-faire car la pisciculture comme l’aquaculture tient un rôle important pour le développement du pays non seulement pour l’amélioration des revenus des pisciculteurs mais aussi pour l’apport en protéines dans l’alimentation.


Avant de terminer la conférence les deux intervenants ont bien mentionné que « chaque exploitant doit maîtriser la conduite d’élevage, avoir de bons matériels adéquats et savoir les entretenir afin d’avoir de bons rendement. Il doit aussi être conscient s de l’impact environnemental de son activité sur l’ensemble des milieux avoisinants ».

La pisciculture en cage est très prometteur même si actuellement elle n’existe que dans deux sites : dans l’Itasy et à Manambato (Lac Rasoabe), mais avant toutes choses, une formation de conduite d’élevage s’avère nécessaire pour une bonne exploitation .

Santé et environnement : réalisation de la Déclaration de Libreville

Une réunion historique a eu lieu hier dans une salle de l’Organe de Lutte contre l’Evènement de Pollution marine par les hydrocarbures (OLEP) à Ambatobe : pour la toute première fois, les hauts responsables et techniciens du ministère de l’Environnement et des Forêts (MEF) et de celui de la Santé Publique, se sont concertés ensemble pour définir les actions à mener pour améliorer la qualité de vie de la population.

En effet, les interactions entre la qualité de l’environnement et celle de la santé sont connues, bien que longtemps négligées. Pour remédier à cela, des représentants de 53 pays se sont réunis à Libreville, capitale du Gabon, en août 2008 et ont signé une déclaration en 11 points, définissant les actions prioritaires à réaliser pour la protection de la santé et la conservation des écosystèmes. Le document y afférent pour Madagascar, dénommé Analyse Situationnelle et d’Estimation des Besoins en santé et environnement (ASEB), élaboré en septembre dernier, a été signé hier par les deux ministres concernés, représentés par leurs directeurs de cabinet respectifs. Selon le docteur Randrianomenjanahary Hanitriniala, Point Focal Environnement et Santé au MEF, « Il y a trop de dégâts causés par la dégradation de l’environnement dont sont victimes les hommes. D’où la création d’un groupe de travail en collaboration avec OMS Mada et OMS Afrique, dans l’élaboration d’une politique nationale santé et environnement ». On sait que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ont comme objectif d’obtenir l’engagement des autorités étatiques pour jouer le rôle de catalyseurs, ce qui est chose faite depuis hier. Du moins sur le papier. Mais, néanmoins et d’ores et déjà, le MEF a produit huit différents types d’outils de communication, tels que l’ordonnance verte à destination des médecins et de leurs patients, le Booklet vert pour les instituteurs et les élèves, un autre Booklet vert destiné aux ministres de cultes, et un agenda vert renfermant 365 messages écologiques pour les décideurs et la presse.

Le message passera-t-il ? Le début est méritoire hier, mais c’est la suite qui est le plus important. Car il est patent qu’une importante masse de décideurs politiques, économiques et autres, et évidemment la grande majorité de la population demeurent ignorants ou inconscients de ces problèmes d’environnement et de santé. La lutte ne fait que commencer. Les Européens planchent sur la question depuis 1989, selon un haut responsable du MEF.

vendredi 18 mars 2011

Le bois de rose dans Paris Match


Huit pages de reportage dans son dernier numéro. Ce n'est pas tous les jours qu'on a droit à tel honneur dans le magazine Paris Match. Sauf qu'il s'agit d'un sujet douloureux en l'occurrence le massacre du bois de rose dans le nord.
Réalisé par Pierre Delannoy et illustré par des photos exceptionnelles sur l'itinéraire du bois de rose, depuis la coupe à la livraison aux Chinois à Antalaha, le reportage met à nu la chaîne de corruption autour de ce pillage monstrueux des Dalbergia maritima, l'un des derniers sur terre, dans la forêt dite protégée de Masoala. Un reportage assez fort même s'il revient sur des réalités connues, contre lesquelles la seule solution trouvée par l'État est la mise en place de la « taxe force » comme l'ironise le reporter.

Une activité volcanique à Madagascar


Des rumeurs d’activité volcanique ont circulé pendant plusieurs années dans la région d’Itasy, au centre de Madagascar. Guido Schreurs de l’Université de Berne (Suisse) et Michel Rakotondrazafy de l’Université d’Antananarivo (Madagascar) ont suivi ces rumeurs et ont été en mesure de confirmer que le volcan Kassigie, situé à environ 100 km à l’ouest de la capitale Antananarivo, a été actif en 2000/2001.

Une comparaison de l’imagerie satellitaire à haute résolution du Kassigie - dont le nom s’écrit aussi Kasigie ou Kasige - prises à des moments différents montre que des éruptions mineures ont eu lieu aussi récemment que l’année 2000 et/ou début 2001. Cette activité volcanique récente a donné lieu à des instabilités de pente et des mouvements de masse sur le flanc ouest du Kassigie.

Jusqu’à présent, seuls deux volcans dans l’Océan Indien occidental étaient connus pour leur activité volcanique historique : le Piton de la Fournaise sur l’île de la Réunion et le Karthala sur la Grande Comore. Ces deux volcans ont souvent été actifs ces dernières années avec notamment la dernière éruption du Piton de la Fournaise en 2010 et du Karthala en 2007.

Auparavant, les dépôts volcaniques les plus récents connus à Madagascar avaient été datés d’environ 12000 ans.

Le volcan Kassigie fait partie du champ volcanique de l’Itasy, qui présente des paysages spectaculaires comme des cônes volcaniques, des coulées de lave et des lacs de cratère. Le Kassigie est un cône de scories ou de cendres, et forme une colline escarpée conique avec des pentes jusqu’à 35° composées de fragments volcaniques qui se sont accumulés à partir d’un évent central. Le volcan culmine à 1662 m et présente un cratère en forme de cuvette au sommet.

L’âge de l’éruption qui a formé le cône de cendre du volcan Kassigie n’est pas connu, mais des travaux de terrain récents confirment que des éruptions mineures plus jeunes ont eu lieu sur son flanc ouest. Des fragments volcaniques de différentes tailles sont exposés, qui varient de cendres sombres jusqu’à des bombes volcaniques d’une taille de 20 cm.

Bien que les éruptions de 2000/2001 aient seulement été des événements mineurs, elles montrent que les menaces volcaniques constituent un risque réel pour la région.

Dans un passé lointain, l’île de Madagascar faisait partie d’une immense masse continentale appelée Gondwana et se situait entre l’Afrique orientale et l’Inde. L’éclatement du Gondwana a entraîné d’abord la séparation de Madagascar de l’Afrique de l’Est vers environ 150 millions d’années, puis la séparation de l’Inde autour de 90 millions d’années. La séparation de l’Inde a été accompagnée par un volcanisme étendu, qui peut encore être identifié dans de nombreuses régions de Madagascar. Par la suite, pendant des dizaines de millions d’années, Madagascar n’a plus connu d’activité volcanique. Toutefois, au cours des 30 derniers millions d’années, un regain d’activité volcanique a eu lieu de façon intermittente, en particulier dans le centre et le nord de Madagascar.

Crise nucléaire au Japon : Que risquons-nous à Madagascar ?

Le scénario catastrophe sur le grave accident nucléaire au Japon n'est peut-être plus une hypothèse mais bien une possibilité à considérer avec le plus grand sérieux.

Le monde a les yeux rivés sur l'archipel nippon où les plus grands spécialistes du nucléaire que compte ce pays, tentent le tout pour le tout, au péril de leur vie, pour éviter une catastrophe nucléaire. Un certain nombre de pays occidentaux commencent maintenant à la considérer comme similaire à celle de Tchernobyl en 1986, voire plus grave. Des particules radioactives commencent depuis quelques jours à se diffuser directement dans l'atmosphère. Quelques pays proches du Japon ont déjà noté une augmentation de la radioactivité sur leur propre territoire. C'est le cas de la Russie qui a signalé une légère hausse de la radioactivité dans ses régions les plus proches du Japon. Le nuage radioactif sera, certainement, entraîné par le vent et se diffusera bien au-delà des pays voisins du Japon. Que risquons-nous alors, à Madagascar, à plus d'une dizaine de milliers de kilomètres du Japon et de sa centrale nucléaire de Fukushima ?

Tout dépendra de la direction des vents. En ce moment, le nuage radioactif semble se diriger vers les Etats-Unis et le Canada. Il est, en effet, « soufflé » vers le Pacifique et atteindra probablement les côtes américaines prochainement. Il devra se répandre dans le monde, mais pour les pays les plus éloignés du foyer de l'accident nucléaire, il aura certainement le temps de se diluer. Pour Tchernobyl, le nuage radioactif a atteint tout l'hémisphène Nord en trois semaines.

La radioactivité, en fonction du degré des rayonnements auxquels le corps humain est exposé, a des conséquences sur la santé. Celles-ci dépendent de l'intensité et la durée du rayonnement, mais surtout, des organes les plus exposés. Les conséquences les plus redoutées sont celles sur la peau (cancer), les yeux (cataracte), les poumons, le foie, l'appareil digestif, ainsi que les conséquences sur la reproduction. D'autres effets nocifs font référence aux malformations de l'embryon, en cas d'irradiation. Mais de tels effets ne surviennent qu'à des degrés plus ou moins élevés de rayonnement

mercredi 16 mars 2011

Soalala: Trafic de tortue rare éventé


Les espèces rares font l'objet de manœuvres illicites. Malgré les mesures prises pour leur protection, les trafiquants ne manquent pas d'ingéniosité.

Un bébé tortue Angonoky, connu sous le nom scientifique d'« Astrochilys inphoran », a été intercepté dans le district de Soalala, mardi 1er mars. Cette espèce rare de tortue était prête à être embarquée clandestinement dans un bateau pour Mahajanga.
Cette variété endémique, qui n’existe qu'à Soalala, fait maintes fois dans tout le district et dans toute la région Boeny l’objet d’une sensibilisation massive et de protection par le département de l’Environnement et ses partenaires, ainsi que des autorités administratives et policières. Mais rien n'y fait, le pillage continue, car l'appât du gain facile prime sur la préservation du patrimoine commun.
Toutefois, les mesures sévères prises à l’encontre des voleurs et receleurs n’ont pas empêché Rakotondrainibe Johnson, 34 ans, Chef Quartier Mobile de comploter avec Mme Soamada Elisoa, 27 ans et Mlle Herizane Mastine 20 ans, tous les 3 demeurant à Soalala. La vedette rapide Antselaky appartenant au Parc national de Soalala a servi au transport de ces délinquants vers Mahajanga.

jeudi 10 mars 2011

Une semaine qui sera bien remplie.........

Atelier sur le registre carbonne REDD+ organisé par la Direction Générale des Forêts, le CT-REDD, La banque Mondiale

L'atelier se tiendra au restaurant le Pic Vert du lundi 14/03/2011 au mercredi 16/03/2011

L'objectif de l'atelier est de lancer la mise en place du registre carbone à Madagascar avec l'appui d'un expert / consultant de la Banque Mondiale

Atelier d'échange et de renforcement de compétence sur le système MRV Carbonne organisé par la Direction Générale des Forêts, le CT-REDD, la fondation suisse Intercooperation, la Banque Mondiale. L'atelier se tiendra juste après celui relatif au registre carbone

L'atelier se tiendra au restaurant le Pic vert du 17/03/2011 au 18/03/2011

Les objectifs de l'atelier

  1. Renforcer les compétences des acteurs malagasy sur le thème
  2. présenter la boîte à outils du projet pilote méthodologique FORECA mis en oeuvre par Intercooperation et qui prend fin en mars 2011
  3. lancer la mise en place du système MRV à Madagascar

L'atelier bénéficiera des appuis d'un expert de Intercooperation Berne et d'un expert/consultant de la Banque Mondiale

vendredi 4 mars 2011

L'association des Amis du Patrimoine de Madagascar

L’Assemblée générale de l’association des Amis du patrimoine de Madagascar, ou Aron’ny harembako-pirenena malagasy (APM), qui s’est tenue samedi 26 février à l’Académie malgache, a vu la reconduction pour un nouveau mandat du président de l’association, Désiré Razafindrazaka. Une nouvelle configuration du Conseil d’administration a également vu le jour avec, notamment, comme vice-président l’écrivain et juriste Johary Ravaloson.
2010 a été pour les APM une année bien remplie. En effet, outre les bénévoles, ils disposent d’une équipe de permanents coordonnés par l’urbaniste Mihobisoa Rakotomahandry, et a ainsi pu lancer différentes missions d’expertise en vue de la restauration et de la valorisation d’édifices patrimoniaux malgaches.
En outre, l’association a ouvert le Centre de recherche, d’études et de documentation (CREDO) rassemblant de nombreux documents et archives sur la culture, le patrimoine et l’histoire de Madagascar dans les locaux de son siège à Andrainarivo. Ce centre est à la disposition des chercheurs, des étudiants et du grand public.

Gouvernance minière et pétrolière: Madagascar demande une prolongation pour y adhérer

Madagascar ne sera pas encore membre à part entière de l’Initiative de transparence dans l’industrie extractive (mines, pétrole, gaz). Cette initiative internationale a pour objectif la publication de ce que les compagnies de ce secteur paient à l’Etat et de ce que l’Etat reçoit de ces compagnies ainsi que l’utilisation qu’il en fait. Bref, il s’agit d’instaurer une bonne gouvernance du secteur. Madagascar aurait dû boucler les différentes étapes pour adhérer à l’EITI versfin 2008. Mais avec la crise politique, il était impossible de respecter ce calendrier. Le pays a obtenu du secrétariat international de l’EITI basé à Oslo en Norvège une prolongation pour boucler la dernière étape pour adhérer à cette initiative. Il a donc jusqu’au 9 mars 2011 pour ce faire, date à laquelle les dirigeants de l’EITI statueront sur le cas des pays candidats comme Madagascar. Seulement, Madagascar ne pourra pas honorer ce calendrier. Hier en marge de la rencontre avec la presse sur les prix des carburants à Antaninarenina, le secrétaire général du ministère des Mines et des Hydrocarbures, Jaona Randrianarisoa a avancé que Madagascar avait déjà envoyé au secrétariat international de l’EITI une demande pour une nouvelle prolongation allant jusqu’en octobre 2011.

Ce délai permettra de répondre aux différents éléments de la dernière étape pour adhérer à l’initiative. Il s’agit, entre autres, de la validation du rapport d’activité de l’EITI, de la publication à large diffusion du rapport validé après soumission du rapport au gouvernement. Les appels d’offres pour ces différents travaux ont été déjà lancés selon le secrétaire général du ministère. La décision du secrétariat international de l’EITI sur la demande de prolongation de délai de Madagascar sera connue prochainement. Si cette instance accepte, le pays continuera à endosser le statut de pays candidat et pourra finaliser la dernière étape pour devenir membre de l’EITI. Sinon, le conseil d’administration international de l’EITI révoquera le statut de candidat du pays et ce dernier devra refaire sa demande de candidature plus tard. Mais dans certaines circonstances, le conseil d’administration pourrait accorder une prolongation de la date limite pour répondre aux différentes étapes. Seulement, Madagascar a déjà bénéficié d’une première prolongation. Reste à savoir s’il peut bénéficier d’une deuxième. En fait, le conseil d’administration international de l’EITI examinera les demandes de prolongation lors de sa réunion en avril.

Quoi qu’il en soit, l’EITI a un ensemble de règles claires sur les dates limites de validation et leurs prolongations. Elle les applique systématiquement tout en tenant compte des difficultés auxquelles sont confrontés les pays mettant en œuvre l’EITI dans la mise en œuvre des réformes fondamentales.

La terre ne porte plus de cougar


C’est officiel, le couguar fait dorénavant partie des espèces disparues. Les Etats Unis viennent de porter ce Puma de l’est américain, sur la liste des espèces éteintes, une disparition qui remonterait en fait aux années 1930.

Cette fois, les services américains de la pêche et de la faune en sont certains : personne n’a vu de couguar depuis des décennies et toutes les informations disponibles confirment que l’animal a définitivement disparu.

Bien sûr des randonneurs et garde forestiers ont affirmé ici et là avoir vu l’animal ces dernières années mais après vérification il s’agissait d’autres félins, ou d’autres espèces de Puma. Il est fort probable que cette extinction totale date des années 1930.

Qu'est-ce qu'une espèce disparue ?

Une espèce est considérée comme éteinte lorsqu’il ne fait plus aucun doute que le dernier individu est mort. Il faut pour cela que des études exhaustives soient menées dans son habitat connu et dans l’ensemble de son aire de répartition historique.

Certaines espèces comme le fameux Baiji -le dauphin d’eau douce qui vivait dans le fleuve Yangzi Jiang en Chine- sont unanimement considérées comme disparues mais pas encore portées sur la liste officielle car certaines parties du fleuve n’ont pas été suffisamment sondées.

D'autres viennent de franchir ce cap, c'est le cas donc de ce Puma de l'est américain et c'est aussi le cas du Grèbe de Madagascar, un oiseau qui vivait près des lacs, déclaré disparu après 20 années sans observation.

mercredi 2 mars 2011

Déforestation : Harmoniser le développement social et la gestion des forêts

« Pour lutter contre la déforestation, les activités de développement social vont de pair avec la gestion des forêts », dixit Razafimahatratra Appolinaire, coordinateur du Projet de Restauration du Paysage Forestier Fandriana-Marolambo, mis en œuvre par le WWF.

Système nouveau. Le transfert de gestion des forêts naturelles aux communautés locales de base est un système nouveau pour ces groupes d'individus, a tout d'abord expliqué Razafimahatratra Appolinaire. Cet ingénieur des Eaux et Forêts de faire remarquer que la gestion des forêts naturelles doit être impérativement accompagnée, pas seulement sur le plan de la communication, mais en plus les communautés de base, même si le transfert est effectif, se sentent encore dans le besoin d'être constamment appuyées sur les terrains par tous les acteurs étatiques et privés impliqués dans le mécanisme. Il est faux de dire que les appuis s'arrêtent là dès que le transfert de gestion est signé par les parties contactantes, a fait savoir Razafimahatratra Appolinaire. Ce dernier d'ajouter aussi le fait de développer des activités transversales concernant des activités de développement social. Des actions qui vont de pair avec la gestion des forêts, comme l'agriculture, l'élevage avec des techniques modernes. Autrement dit, a précisé le coordinateur, si les communautés sont seulement axées dans la gestion forestière, elles éprouvent un déséquilibre dans leurs besoins quotidiens. Raison pour laquelle, des évaluations n’ont pas montré de points positifs, parce que des paramètres n'ont pas été pris en compte d'une manière générale. Pour lutter efficacement contre la déforestion, Razafimahatratra Appolinaire d'exhorter qu'il faut travailler ensemble avec les services forestiers et les acteurs de développement social. Il s'avère inefficace d'aller seulement sensibiliser dans la gestion forestière, alors que les communautés locales qui vivent dans ces forêts ont du mal à survivre en dehors. Des recherches d'alternative s'imposent.

Gouvernance environnementale

A Madagascar, les ressources naturelles couvrent plus de 22% du territoire dont seulement les 3% constituent des aires protégées. On n’est pas sans savoir que la dégradation à grande vitesse de ces ressources représente des menaces pour la nation et l’humanité. Les feux de brousse et les exploitations illicites et abusives de ces richesses sont les principaux facteurs de cette dégradation, estimée à 0,8% par an.

Pour défendre l’intérêt de la population malgache, l’Alliance Voahary Gasy (AVG) a puisé a source de création en 2009 dans la protection des forêts et de l’environnement.

Dans le cadre de la bonne gouvernance environnementale, elle organise un atelier de réflexion de trois jours, depuis lundi 28 Février jusqu’à ce jour à l’hôtel Colbert Antaninarenina. Actuellement, AVG s’associe avec 700 associations paysannes de toute l’île.

Sous les directives du plus grand réseau de la société civile « Access and Initiative » regroupant une cinquantaine de pays dans le monde, l’atelier de réflexion a soulevé les obstacles rencontrés par les sociétés civiles pour défendre les intérêts communautaires, environnementaux et sociaux. Ainsi, l’accès de ces sociétés civiles à l’information très limitée, le droit à la participation du public sur les grandes décisions et l’accès à la justice sont les trois grands thèmes traités. Avec cet atelier qui se présente sous un aspect de renforcement de capacité des bénéficiaires, AVG envisage un suivi après des acquis .Pour le moment, AVG invite les citoyens, la société civile, le secteur privé et les communautés de base de participer aux grandes décision et d’accéder au maximum d’informations. AVG, avec DELC (Development and Environmental Law Center) veillent à ce que les citoyens aient le droit sur leurs ressources naturelles.

Enregistrant 30 participants issus des autres régions qu’Analamanga, l’atelier a été financé par la Banque Mondiale à travers le projet World Resources Institute.

D’après, Ndrato Razakamanarina, président de l’AVG « Ni les sociétés civiles ni les communautés ne bénéficient d’aucune des retombés des grands projets de développement. Les projets de grandes envergures ne se discutent qu’entre l’Etat et les multinationales. Intérêts souvent d’ordre financier, les projets ne présentent aucune compensation pour la société locale. La société civile a le droit de consulter les cahiers de charge relatant les études des impacts environnementaux » a réitéré-t-il.

Caméléon malgache

Les écologistes de l'Institut Durrell, à l'Université de Kent, ont découvert une nouvelle population de caméléon Belalanda à Madagascar.

Connu auparavant pour peupler quelques arbres répartis dans deux petits villages malgaches, le caméléon Belalanda est l'une des 75 espèces de caméléons endémiques à Madagascar.




Toutes sont plus ou moins menacées par la perte d’habitat mais le Belalanda est sans doute « l’un des plus rares reptiles du monde » explique Richard Griffiths, chef d'équipe du projet de conservation des reptiles malgaches.

Son équipe a découvert une troisième population de caméléon nichée dans les arbres d’un troisième village, au Sud de l’île. Les scientifiques de l’Institut de Durrell tentent de mettre en place des moyens de protection autour de ces zones d’habitats en partenariat avec les autorités malgaches.