vendredi 5 avril 2013

Djibouti : Pose de la première pierre du port minéralier du Ghoubet

Le chef de l'Etat djiboutien Ismail Omar Guelleh a posé jeudi la première pierre du futur port minéralier du Goubet situé au nord de Djibouti, dans la région de Tadjourah. Ce futur terminal minéralier du Ghoubet, qui sera construit sur un financement de la China Bank Import/Export à hauteur de 10 milliards de francs djibouti, est distant de 17 km du Lac Assal dont il servira à exporter désormais le sel dans le monde entier et permettra par la même occasion une meilleure exploitation des autres ressources naturelles de ce minuscule état de l'Afrique de l'est. Dans son intervention, le président Guelleh a précisé que le chantier qui vient d'être lancé fera date de par son envergure et surtout de par les retombées économiques qui en sont liées, "à commencer par la création de nouveaux débouchés susceptibles d' absorber le chômage et la précarité". D'autre part, le chef de l'Etat djiboutien a tenu à rendre un vibrant hommage à la Chine pour "n'avoir pas cessé de réaffirmer son soutien aux efforts du gouvernement djiboutien visant à poser les jalons d'un développement durable". Le lancement des travaux de ce port intervient quatre mois seulement après le démarrage du port de Tadjourah et reflète la volonté politique de Djibouti d'engager un vaste programme visant à créer de nouvelles infrastructures pour une plus grande exploitation des minéraux dont regorge le pays.

lundi 1 avril 2013

Le noni, une plante capteur de carbone

Les producteurs ruraux de Madagascar vont participer à la protection de l’environnement. La vulgarisation de certaines plantes comme le noni va y contribuer. Noni. C’est le nom de la plante qui sera vulgarisée par le Programme de promotion de revenus ruraux (PPRR) auprès des producteurs ruraux. Ayant une bonne capacité d’absorption de carbone, la culture du noni permettra à ces derniers d’apporter plus de contribution dans la protection de l’environnement et participe davantage à la lutte contre le changement climatique. L’existence de la plante permettra aussi d’améliorer les productions. La vulgarisation débutera au mois de février auprès des paysans producteurs de litchis, encadrés par la société Faly Export, dans les régions Analanjirofo et Atsinanana. Plusieurs vertus « Le changement climatique présente des impacts sur la qualité et la quantité de production. La culture de cette plante qui absorbe du carbone va permettre une amélioration de la production, et par conséquent, d’améliorer les revenus des producteurs », avance Faly Rasamimanana de la société Faly Export, partenaire du PPRR dans ce projet. Durant la première année de lancement du projet, 20 000 plants seront distribués à près de 5000 producteurs dans les deux régions. Une superficie de 10 hectares sera concernée par cette culture. Une année après la mise en terre, environ 50 tonnes de carbone devront être capturées. En plus de ses apports importants sur la réduction des émissions de gaz carbonique, la noni possède 101 vertus médicinales, mis à part ces apports importants dans la réduction des émissions de gaz carbonique dans l’air. Les blessures, les maladies de la peau, la toux, les furoncles, l’arthrose, l’arthrite, les infections bactériennes et virales, le diabète, l’hypertension, et tant d’autres trouveront des remèdes par les feuilles, l’écorce, les racines et les fruits de cette plante. La région Analamanga sera la prochaine bénéficiaire des pépinières de « noni ».