lundi 1 avril 2013

Le noni, une plante capteur de carbone

Les producteurs ruraux de Madagascar vont participer à la protection de l’environnement. La vulgarisation de certaines plantes comme le noni va y contribuer. Noni. C’est le nom de la plante qui sera vulgarisée par le Programme de promotion de revenus ruraux (PPRR) auprès des producteurs ruraux. Ayant une bonne capacité d’absorption de carbone, la culture du noni permettra à ces derniers d’apporter plus de contribution dans la protection de l’environnement et participe davantage à la lutte contre le changement climatique. L’existence de la plante permettra aussi d’améliorer les productions. La vulgarisation débutera au mois de février auprès des paysans producteurs de litchis, encadrés par la société Faly Export, dans les régions Analanjirofo et Atsinanana. Plusieurs vertus « Le changement climatique présente des impacts sur la qualité et la quantité de production. La culture de cette plante qui absorbe du carbone va permettre une amélioration de la production, et par conséquent, d’améliorer les revenus des producteurs », avance Faly Rasamimanana de la société Faly Export, partenaire du PPRR dans ce projet. Durant la première année de lancement du projet, 20 000 plants seront distribués à près de 5000 producteurs dans les deux régions. Une superficie de 10 hectares sera concernée par cette culture. Une année après la mise en terre, environ 50 tonnes de carbone devront être capturées. En plus de ses apports importants sur la réduction des émissions de gaz carbonique, la noni possède 101 vertus médicinales, mis à part ces apports importants dans la réduction des émissions de gaz carbonique dans l’air. Les blessures, les maladies de la peau, la toux, les furoncles, l’arthrose, l’arthrite, les infections bactériennes et virales, le diabète, l’hypertension, et tant d’autres trouveront des remèdes par les feuilles, l’écorce, les racines et les fruits de cette plante. La région Analamanga sera la prochaine bénéficiaire des pépinières de « noni ».