lundi 24 octobre 2011

Des espèces plus petites : une autre conséquence du réchauffement climatique ?


Le réchauffement de la planète aurait un impact sur la taille des espèces vivantes qui sous l'effet du changement climatique, seraient amenées à rapetisser. Cette conclusion est celle d'une équipe de biologistes de l'Université nationale de Singapour, qui affirme que ce phénomène a déjà été constaté chez certains animaux.

Les créatures vivantes pourraient dans les prochaines décennies devenir de plus en petit petites. Un phénomène présenté comme l'une des nombreuses conséquences du réchauffement climatique par une équipe de biologistes de l'université nationale de Singapour.

Dans une étude publiée par la revue Nature Climate Change, Jennifer Sheridan et David Bickford, ses principaux auteurs, affirment avoir déjà constaté un rapetissement de certaines espèces, comme les rongeurs, les cerfs, ou encore les ours, qui font partie des animaux les plus touchés par le changement climatique. En outre, ce phénomène a déjà eu lieu voilà 55 millions d’années, lors d'un réchauffement très rapide de la planète, soulignent les chercheurs. Nombre d'insectes, et notamment les abeilles, les fourmis ou les araignées, avaient alors vu leur taille diminuer jusqu’à 75%.

"Les études montrent qu’à chaque degré supplémentaire, la taille des corps des invertébrés marins diminue de 0,5 à 4%, celle des poissons de 6 à 22 %, celles des coléoptères de 1 à 3% et de 14% pour les urodèles", comme les salamandres, expliquent les chercheurs cités par le blog du Monde.fr. Des travaux ont montré des impacts similaires sur les mammifères et certains amphibiens.

Un phénomène qui affecterait également les végétaux

Mais les animaux ne seront pas les seules victimes de cet impact, les plantes rapetisseront elles aussi sous l'effet du réchauffement, alertent les chercheurs. Ces derniers ont en effet crée en laboratoire une hausse de température artificielle brutale, à laquelle ils ont exposé plusieurs espèces d’algues et de plantes. Ils ont alors observé une réduction de leur masse.

vendredi 21 octobre 2011

Démographie: Sept milliards d’humains fin octobre


Sur le site www.populationmondiale.com,  l’horloge de l’humanité : « La population mondiale est de 6 993 962 681  personnes. Vendredi 21 octobre 2011 à 14h12mn et 08s. Heure du pôle Nord  ». Selon les estimations des Nations unies, le cap des 
sept milliards sera franchi le 31 octobre. C’est en Afrique que la plus forte croissance sera enregistrée. 

Une  étude bisannuelle de l’Ins- titut français d’études démographiques,  publiée en août, annonce que la population a le seuil des 7 milliards  d’habitants en 2011. Les Nations unies, pour leur part, ont fixé à la  date du 31 octobre la naissance de ce 7 milliardième bébé, qui serait,  semble-t-il, une petite fille née dans un pays pauvre. Elle arrivera, en  tout cas, indique le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, « dans  un monde immergé dans un changement vaste et imprévisible en matière  d'environnement, d'économie, de géopolitique, de technologie et de  démographie ». Elle fera face à des défis immenses, dont celui de la  disponibilité des ressources et celui du changement climatique. 
Si, en moyenne, la croissance démographique ralentit, elle reste très forte en Afrique. Le cap des 
6 milliards avait été dépassé en 1999. 
Impact
Il  aura fallu douze ans pour atteindre les 7 milliards mais il faudra 14  ans pour arriver à 8 milliards. Ensuite la population du globe devrait  se stabiliser, dans un siècle,autour de 9 à 10 milliards d'habitants.
Le  ralentissement de cette croissance s'explique par la diminution du taux  de fécondité mondial, tombé à 2,5 enfants par femme, en moyenne, contre  5 enfants en 1950. Mais les différences sont énormes, entre par exemple  le Niger (7 enfants par femme) et Taïwan où le taux est de 0,9.
Ce fort accroissement démographique prévu en Afrique s'explique en partie par le taux de fécondité important. 
  « C'est l'une des régions du monde où la fécondité reste encore élevée  même si elle est en baisse. Et même avec cette baisse, c'est plus  qu'ailleurs », explique le chercheur Gilles Pison, auteur de l'étude de  l’INED.
Actuellement, le nombre d'enfants par femme est de 7 au  Niger, 6,4 en Somalie, 6,1 en République démocratique du Congo et 5,8 au  Burkina Faso. Cet accroissement de la population en Afrique se fera par  ailleurs, malgré un taux de mortalité infantile qui reste le plus élevé  au monde et en dépit du sida, « qui a eu un impact démographique mais  n'a pas empêché la population de l'Afrique de continuer d'augmenter »,  selon Gilles Pison. 
En 2009, 4,9 millions de personnes entre 15 et  49 ans étaient infectées par le virus en Afrique du Sud, soit 18% de  cette tranche d'âge. Sur tout le continent africain, la proportion se  situe à 3,9%, contre 0,8% au niveau mondial.
Quant au taux de  mortalité infantile pour 1 000 naissances, il est de 74 en Afrique,  contre 44 au niveau mondial (6 en Europe et aux États-Unis). En 2050,  l’INED estime ainsi que la population en Afrique pourrait s'élever à 2,3  milliards.

Des repères au plan mondial
- On compte près de 200 000 habitants de plus chaque jour sur la planète 
Nous assistons à 353 015 naissances par jour dans le monde 
Il y a 158 857 décès chaque jour sur terre 
28% de la population mondiale est âgée de moins de 15 ans et 7% ont 65 ans et plus 
64,3 ans est l'espérance de vie actuelle dans le monde 
- L'Inde dépassera la Chine comme première nation du monde d'ici 2030 

Pollution ménagère

Près de 2 millions de victimes annuel

Près de 2 millions de personnes par an meurent prématurément de maladies imputables à la pollution de l’air à l’intérieur des habitations due à l’utilisation de combustibles solides (données de 2004). Sur l’ensemble de ces décès, 44% sont dus à la pneumonie, 54% à la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et 2% au cancer du poumon.
Près de la moitié des décès d’enfants de moins de 5 ans dus à des infections aiguës des voies respiratoires basses sont imputables aux particules en suspension inhalées à cause de la pollution à l’intérieur des habitations provenant des combustibles ménagers solides (OMS, 2009). Les femmes exposées à une fumée dense à l’intérieur des habitations ont une probabilité trois fois plus grande de souffrir de broncho-pneumopathie chronique obstructive (comme la bronchite chronique) que celles qui brûlent des combustibles propres. Pour les hommes (déjà exposés à un risque accru de pneumopathie chronique à cause d’un taux de tabagisme plus élevé) l’exposition à la fumée à l’intérieur des habitations multiplie le risque par deux.

1,5% des décès dû au cancer du poumon

On attribue environ 1,5% des décès annuels par cancer du poumon à l’exposition à des agents carcinogènes présents dans la pollution de l’air à l’intérieur des habitations. Comme pour la bronchite, le risque est plus élevé pour les femmes, en raison du rôle qu’elles jouent dans la préparation des repas, et de la fréquence relativement plus faible du tabagisme. Les femmes exposées à la fumée à l’intérieur des habitations ont donc un risque deux fois plus élevé de cancer du poumon que celles qui ne sont pas exposées.

3 milliards de personnes utilisent des combustibles solides

Environ 3 milliards de personnes font toujours la cuisine et chauffent leurs habitations en utilisant des combustibles solides dans des foyers ouverts ou des fourneaux qui fuient. Environ 2,7 milliards brûlent de la biomasse (bois, déjections animales, résidus agricoles) et 0,4 milliard utilisent le charbon. La plupart sont pauvres et vivent dans des pays en développement. Ce type de chauffage et de cuisson des aliments génère une forte pollution de l’air à l’intérieur des habitations, avec toute une variété de polluants nocifs pour la santé, dont de petites particules de suie qui pénètrent profondément dans les poumons. La fumée présente dans une habitation mal ventilée peut contenir 100 fois plus de petites particules que la teneur acceptable. L’exposition est particulièrement élevée pour les femmes et les jeunes enfants qui passent le plus de temps près du foyer.

jeudi 20 octobre 2011

Un atelier pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

Notons que le patrimoine culturel immatériel est classé en 5 catégories : la langue et littérature orale comme les proverbes, les contes, le « kabary »…, les traditions, les us et coutumes qui peuvent constituer une philosophie, la croyance traditionnelle…, le savoir-faire lié à l’artisanat comme la connaissance ancestrale sur le tissage des soies, la sculpture… et enfin le folklore comme les musiques et les chants traditionnels (« hira gasy » et « vakodrazana »…).

Pour une meilleure connaissance de la Convention de 2003 de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le ministère de la Culture et du patrimoine organise un atelier de sensibilisation depuis hier jusqu’au 21 octobre prochain dans les locaux de la bibliothèque nationale à Ampefiloha.

Le ministère de la Culture, par le biais de la direction du patrimoine culturel et en collaboration avec la Commission nationale malgache et allemande pour l’Unesco a pris une importante initiative en réalisant cet atelier. L’avenir du patrimoine culturel immatériel malgache dépend effectivement de cette manifestation car, visiblement, beaucoup ne savent pas ce que représente ce genre de patrimoine pour un pays.

Même si Madagascar a signé cette convention depuis 2006, il semble que plusieurs des articles de cette convention ne sont pas appliquées dans les normes. Ainsi, les organisateurs de cet atelier invitent tous les agents du ministère de la Culture et du Patrimoine de Madagascar et les responsables des ONG ayant des compétences et activités dans le domaine du patrimoine immatériel. Parmi eux, les directeurs régionaux du ministère, les agents de l’APM, la fédération des « mpihiragasy », les techniciens de Taolandy…

Ce sera une formation théorique et pratique méthodologique sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Elle est assurée bien sûr par des experts et professionnels du domaine. D’ailleurs, à la fin de l’atelier, les entités organisatrices prévoient l’établissement d’un plan d’action pour la mise en œuvre de la convention proprement dite.

Après cet atelier, les stagiaires doivent ainsi reconnaître chacun sa fonction et son action pour la sauvegarde de ce patrimoine.

Reboisement .......


Salon Energie et Habitat, le salon de la performance énergétique des bâtiments prévu du 25 au 28 novembre 2011 à Namur Expo (Belgique) restituera 1 € sur chaque entrée à Graine de Vie ce qui permettra de planter 10 arbres par euro donné à Madagascar. Le nombre d'entrée moyen au salon 30.000 cela permettra de planter 12km2 d'arbres.

mercredi 19 octobre 2011

La varroase gagne du terrain



Le virus de la varroase affecte des ruches dans des zones de plus en plus éloignées d'Antananarivo. Des cas suspects sont déjà signalés dans l'Analanjirofo.
La  filière apiculture est menacée à dispa­raître. Un an et demi après la  découverte d'un cas dans les environs d'Ivato Antananarivo,  la varroase  gagne irrémédiablement du terrain. Selon les informations fournies par  les professionnels du secteur, des ruches dans les districts  d'Anjozorobe et à Manjakandriana sont déjà affectées. Des cas fortement  suspects ont également été signalés dans l'Atsinanana et  l'Ana­lanjirofo. Les quelques mesures prises jusqu'ici sont restées  inefficaces face à l’ampleur de l'épidémie.
« Les autorités ont simplement recommandé à ce que les ruches affectées  soient brûlées. Mais l'extension des zones concernées prouve que la  maladie est loin d'être maîtrisée », déclare un technicien opérant dans la filière apiculture.
Situation critique
La  varroase est un virus qui affecte les colonies d'abeilles. Les  symptômes de la maladie sont observables à deux niveaux : les abeilles  ne peuvent plus voler, ont un abdomen gonflé et sont traînantes. Il y a  également la présence de souillures fécales brunes sans forme sur les  cadres ou sur la planche d’envol. Ce virus est capable d'affecter et de  tuer toutes les abeilles dans une ruche.
La première  conséquence  immédiate c'est la chute de la production de miel. Des témoignages  d'apiculteurs ont affirmé que leurs productions ont chuté jusqu'à 70% en  une année. L'espoir d'une levée de l'embargo qui frappe le miel 
malgache  sur le marché européen s'est également définitivement envolé. Mais la  conséquence la plus catastrophique concerne la disparition des abeilles.  Ce qui pourra influer fortement sur les cultures qui nécessitent  l'action des abeilles pour effectuer leur fécondation. C'est le cas du  litchi, un des produits d'exportation phares de Madagascar. 
Les  paysans et apiculteurs sont aujourd'hui presque livrés à eux-mêmes. Ceux  qui ont été victimes de la maladie notamment les gros producteurs qui  ont jusqu'à une cinquantaine de ruches n'ont personne vers qui se  tourner pour être indemnisés. D'autres essaient d'utiliser des méthodes  traditionnelles, en enfumant les ruches, par exemple,  pour lutter  contre la maladie mais leur efficacité reste 
incertaine. En  attendant, la varroase gagne donc inexora­blement du terrain. Si rien  n'est fait, la situation risque d'empirer très vite.  

Pour remonter le temps............


Le terme " paléontologie, mot introduit en français avec cependant une acception plus large en 1556, n'apparaît qu'en 1822 " pour désigner la discipline qui s'occupe de l'étude des fossiles.
La littérature fournissant déjà divers historiques de ce développement, nous avons préféré, pour cet ouvrage, utiliser une approche thématique et anecdotique de l'histoire de cette science et permettre ainsi au lecteur de musarder sans astreinte de sujet en sujet et de se distraire à propos de diverses curiosités ou situations parfois cocasses. Cette Histoire pittoresque de la paléontologie couvre toutes les disciplines de la paléontologie, à commencer par les plus " attractives ", comme l'explosion de la vie, les dinosaures ou l'Homme fossile (ou plus généralement les vertébrés), tout en abordant des sujets moins souvent traités, comme les Invertébrés ou la paléobotanique.
Accessible à un large public, l'ouvrage présente ainsi l'histoire de la paléontologie à travers ses objets, ses acteurs ainsi que ses idées et applications générales, accompagnées d'exemples sélectionnés pour chacune d'elles.


Cet ouvrage contient 183 fiches de fossiles indexés selon une échelle stratigraphique, 400 photographies en couleurs, des croquis et des renseignements pratiques pour accéder à la connaissance des espèces fossiles végétales, d'invertébrés et de vertébrés les plus significatives et les plus rares. L'ouvrage présente en détail les différents aspects de la paléontologie et les principaux événements géologiques et biologiques de chaque ère. L'auteur, Alessandro Garassino est paléontologue à la Section de paléontologie des invertébrés du musée d'histoire naturelle de Milan. Il a participé à des expéditions scientifiques à Madagascar, aux États-Unis et en Chine. Marco C. Stoppato, géologue, travaille depuis des années dans le domaine de la vulgarisation scientifique.

Croisade contre la rage à Antananarivo


Antananarivo fait partie des zones menacées  par la propagation du virus de la rage par le biais des chiens. La CUA  passe sur le front pour l'éliminer.
«Aucun  arrondissement de la Capitale n'est à l'abri du virus de la rage. Ainsi,  un fokontany, au moins, dans chaque arrondissement composant la  Capitale, présente un cas de chien contaminé par le virus de la rage au  minimum », a déclaré Andria­manana Rakotozafy, directeur inter-régional  de l'élevage à Antananarivo, hier, au fokontany de Soavimasoandro, lors  de la campagne de vaccination contre la rage. Et ce sont les chiens  errants qui sont les premières victimes de ce virus. 
Cette situation  expose des milliers de gens au virus de la rage chaque année, « 8 227 en 2007 ; 7 873 en 2008 ; 7 900 en 2009 et 7 888 en 2010 dans tout  Madagascar », selon l'estimation de l'Institut pasteur de Madagascar. Plusieurs  personnes deviennent victimes de cette exposition au virus, rien qu'une  partie de cette année, le virus a tué « six personnes notamment à Antana­narivo, Ambatondrazaka et Maevatanàna », rapporte une source émanant du ministère de la Santé. 
Cette forte  exposition vient des différents dégâts effectués par un chien contaminé  avant de mourir. « Un chien enragé en mordant pourrait contaminer une personne ou un autre  mammifère se trouvant sur son chemin. Cette situation augmente le nombre  de personnes exposées au virus », ajoute Andriamanana Rako­tozafy.
Eliminations
Face  à cette menace, la Commune urbaine d'Anta­nanarivo a lancé un vaste  programme pour lutter contre la propagation de la rage. 
« La CUA  effectue deux fois par semaine dans 10 fokontany une opération pour  éliminer les chiens errants », avance Hajatiana Raharinandrasana,  directeur du bureau municipal d'hygiène de la CUA. Pour raffermir cette  lutte et répondre à la demande de ces citoyens, la CUA en partenariat  avec le ministère de l'Élevage et du secteur privé a débuté également,  hier, une campagne de vaccination gratuite contre la rage en  collaboration avec 70 élèves vétérinaires. « Cette campagne fait partie des œuvres sociales effectuées par la CUA et  également une réponse face à la doléance des gens sur un cas de rage  dans ce fokontany », explique Haja­tiana Rahari­nandrasana. Ce projet ne  se limite pas en une journée. 
« D'autres campagnes vont être lancées et les chefs fokontany seront  sensibilisés pour dénoncer un cas de rage », conclut Andriama­nana Rakotozafy.

mardi 18 octobre 2011

L'énergie solaire se vulgarise


L'utilisation de l'énergie solaire  photovoltaïque connaît une grande révolution à Madagascar. Les domaines  qui y ont recours se diversifient de plus en plus.

L'énergie  solaire  photovoltaïque constitue la deuxième filière d'énergie  renouvelable exploitée à Madagascar après l'énergie hydroélectrique.  Selon les données émanant de l'Agence pour le développement de  l’Électrification rurale ( ADER), plus d'une vingtaine de sociétés  représentant des marques étrangères interviennent dans le domaine, si en  1994, il comptait seulement deux acteurs, à savoir la société Angovo et  Hery Vao. La mesure d'exonération de droit de douanes et de la Taxe sur  la valeur ajoutée ( TVA) entreprise dans l'année fiscale 2011 a été un  grand pas pour le développement de la filière, mais reste modeste selon  les opérateurs intervenants. Selon leurs dires, seules les batteries de  2 à 6 volts d'usage professionnel sont exonérées. Ils souhaitent ainsi  que le même système soit appliqué aux batteries solaires de 12 volts. 
Depuis  deux années, des initiatives privées sont constatées dans la vente de  lampes rechargeables avec de l'énergie solaire. La société Tough Stuff  figure dans la liste des intéressés. Elle est aujourd'hui présente dans  différentes régions à vendre des lampes solaires, et des kits de  batterie pour téléphone. Dans le cadre des actions de promotion de cette  énergie, cette entreprise collabore avec des associations à vocation  sociale ou des institutions de microfinance. Le coût élevé du produit  fait que les potentiels bénéficiaires doivent recourir à une facilité de  paiement. Par exemple, il faut près de 40 000 ariary pour obtenir une  lampe munie d'une plaque solaire, alors qu'une bougie coûterait tout au  plus 400 ariary la pièce. 
Longue durée de vie
L'accès  à l'énergie solaire nécessite donc un investissement assez conséquent.  La durée de vie du produit constitue son point fort, outre l'éradication  de certaines maladies provoquées par les fumées que dégagent les lampes  à pétrole et les bougies. « La lampe solaire a une durée de vie de cinq  ans. Les usagers peuvent choisir l’intensité qui leur convient. Pour le  maximum d'éclairage, elle a une puissance de 15 watts soit l'équivalent  de celle d'une lampe économique.» avance Niri-Zo Rakotoarivony,  responsable commercial auprès de  Tough Stuff. Le temps de recharge de  la batterie est de 5 à 6 heures. La durée de luminosité dure entre 5  heures à 30 heures selon le niveau d'intensité. 
L'usage de l'énergie  solaire est aussi très vulgarisée dans le domaine de l'éclairage  public. En électrification rurale, des centrales de recharge  communautaire de batteries sont présentes dans plusieurs localités comme  Ampizarantany à Bongolava ou à Ankarefo dans la région Analamanga. Dans  d'autres zones comme Ankaranana Itasy et Ankadinandriana Analamanga,  des champs solaires avec un micro-réseau en basse tension ont été  installés pour alimenter en électricité un village.

Plus de 2500 heures d'ensoleillement
Madagascar  figure parmi les pays exposés au soleil. Selon certains résultats des  recherches, plus de 2800 heures d'ensoleillement sont recensées à  Madagascar. Dans les différentes régions, il y a un ensoleillement  suffisant pour répondre aux besoins énergétiques. Cependant, il existe  une nuance entre ces localités. D'après les informations recueillies  auprès de l'ADER, la zone moins exposée au soleil reste la partie Est,  de Maroantsetra à la région Sud Est. Il s'agit d'une région pluvieuse et  souvent couverte de nuages. Néanmoins, l'énergie solaire notamment  photovoltaïque est toujours recommandée. C'est au niveau de la durée du  chargement d'une batterie qu'est ressentie la différence. 
À titre  d'exemple, pour éclairer un ménage avec 2 points lumineux de 13Watts  pendant 4 heures par jour plus les besoins en audiovisuel de 50W pendant  12 heures soit au total une énergie requise journalière de 704Wh, dans  la région d’Ifaty - Tuléar, il nous faut 270Wc. A Anosibe an’Ala, une  zone pluvieuse, on a besoin d’un générateur de 360Wc. Cette différence  de 90Wc est due au faible ensoleillement constaté dans la région Est. Il  nous faut une puissance supplémentaire (de 90Wc) pour avoir les mêmes  services énergétiques. 

lundi 17 octobre 2011

Dans le ciel d'Antananarivo hier ..............



Ciel d'Ivato Antananarivo, jardin de l'hôtel Manoir rouge
le 18 janvier 2010 11heures 11. Modèle appareil photo DMC TZ 7 Iso 80 longueur focale 4.1 mm
Le halo de 22° ou petit halo

C'est aussi le plus commun. Il forme un anneau lumineux de plus ou moins 1.5° d'épaisseur autour de la Lune ou du Soleil. Cet anneau lumineux paraît blanc pâle, parfois irisé de rouge à l'intérieur et de bleu à l'extérieur. Cet anneau peut n'être que partiel, quant à sa formation elle ressort de la théorie de l'optique classique.

Le halo se forme lorsque les particules de glace constituant le nuage ou le brouillard ont une forme particulière, des plaques de formes hexagonales ou des colonnes à base hexagonales.

Ces types de cristaux se forment à partir de la vapeur d'eau lorsque la température descend entre -5 et -25°C, leurs tailles atteignant 50 à 100 microns.
Bien qu'un nuage soit constitué de cristaux orientés aléatoirement, ceux-ci réfractent néanmoins la lumière sous un angle constant de 22°. En effet, deux faces adjacentes d'un cristal forment entre elles un angle de 60°. Un rayon pénétrant par une des faces ressort en tant que rayon émergeant, formant avec le rayon incident un angle appelé "angle de déviation". Lorsque l'angle incident augmente de 0 jusqu'à 90° (perpendiculaire à la surface), l'angle de déviation décroît de façon constante et atteint une valeur minimale (22°), soit augmente.
Le bord intérieur du halo, quelque fois bleu, est brillant, correspondant à la déviation minimale, tandis que la zone extérieure est formée des rayons qui traversent le cristal de glace sous d'autres angles.


Comment reconnaître un halo de 22° ? Il vous suffit de tendre le bras et de masquer la source lumineuse avec la base du poignet. Par rapport à l'oeil, l'angle formé par le bas du poignet et le sommet du pouce levé sous-tend un arc de 22°.