jeudi 20 octobre 2011

Un atelier pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

Notons que le patrimoine culturel immatériel est classé en 5 catégories : la langue et littérature orale comme les proverbes, les contes, le « kabary »…, les traditions, les us et coutumes qui peuvent constituer une philosophie, la croyance traditionnelle…, le savoir-faire lié à l’artisanat comme la connaissance ancestrale sur le tissage des soies, la sculpture… et enfin le folklore comme les musiques et les chants traditionnels (« hira gasy » et « vakodrazana »…).

Pour une meilleure connaissance de la Convention de 2003 de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le ministère de la Culture et du patrimoine organise un atelier de sensibilisation depuis hier jusqu’au 21 octobre prochain dans les locaux de la bibliothèque nationale à Ampefiloha.

Le ministère de la Culture, par le biais de la direction du patrimoine culturel et en collaboration avec la Commission nationale malgache et allemande pour l’Unesco a pris une importante initiative en réalisant cet atelier. L’avenir du patrimoine culturel immatériel malgache dépend effectivement de cette manifestation car, visiblement, beaucoup ne savent pas ce que représente ce genre de patrimoine pour un pays.

Même si Madagascar a signé cette convention depuis 2006, il semble que plusieurs des articles de cette convention ne sont pas appliquées dans les normes. Ainsi, les organisateurs de cet atelier invitent tous les agents du ministère de la Culture et du Patrimoine de Madagascar et les responsables des ONG ayant des compétences et activités dans le domaine du patrimoine immatériel. Parmi eux, les directeurs régionaux du ministère, les agents de l’APM, la fédération des « mpihiragasy », les techniciens de Taolandy…

Ce sera une formation théorique et pratique méthodologique sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Elle est assurée bien sûr par des experts et professionnels du domaine. D’ailleurs, à la fin de l’atelier, les entités organisatrices prévoient l’établissement d’un plan d’action pour la mise en œuvre de la convention proprement dite.

Après cet atelier, les stagiaires doivent ainsi reconnaître chacun sa fonction et son action pour la sauvegarde de ce patrimoine.