La population commence à s’intéresser à la protection de l’environnement compte tenu des impacts pervers du changement climatique, entre autres.
Suite à un appel à projets lancé chaque année par la Fondation environnementale Tany Meva, via son programme EDENA (Education Environnementale Appliquée), 523 dossiers ont été reçus. « C’est en hausse comparée à l’année précédente avec 400 offres déposées. Ce qui témoigne l’intérêt de la population dans la protection de l’environnement », a expliqué Harifidy Ramilison, le PCA de la Fondation Tany Meva, lors de la proclamation des résultats de l’appel à projets hier à Ambatobe. En fait, « sur les 523 dossiers étudiés, 90 projets ont été retenus et bénéficiant chacun d’un financement maximum de 3 millions d’Ariary », a-t-il annoncé.
Critères de sélection. Ces 90 projets appartenant à des écoles publiques et privées ainsi qu’à des associations de jeunes et de femmes, répartis dans 15 régions de l’île, ont répondu aux critères de sélection imposés par la Fondation. Il s’agit notamment de partage de financement dans la mise en œuvre du projet qui porte en principe sur l’organisation d’une visite de parc national pour les élèves ou les groupes de jeunes. Les bénéficiaires sont également tenus de réaliser une activité verte telle la mise en place d’un espace vert sur une superficie minimum de 200m². Ces 90 projets sont ainsi financés entre plus de Ar 3 millions et plus de Ar 14 millions. « L’objectif de ce programme EDENA vise à encourager l’engagement citoyen et à développer le réflexe positif vis-à-vis de l’environnement. Le bien-être des élèves, instituteurs et des communautés devra également amélioré », a souligné Monique Andriamananoro, Manager du programme de financement au sein de la Fondation Tany Meva.
Résultats attendus. Par ailleurs, la Fondation ne se limite pas à financer ces 90 projets, mais elle effectue en même temps un suivi évaluation systématique pour qu’il y ait une pérennisation des activités vertes. Comme résultats attendus, les bénéficiaires peuvent entretenir leur espace vert, appliquer l’éducation environnementale à l’école et acquérir de nouvelles connaissances sur les richesses naturelles. En outre, « Ceux qui ont soumissionné à cet appel à projets mais qui n’ont pas été éligibles, peuvent encore participer à la prochaine édition en 2012 », a assuré Harifidy Ramilison.