L’exploitation abusive et illicite des ressources forestières de ces dernières années, notamment durant la crise politique et en cette période transitoire, a fait couler beaucoup d’encre car engendrant des impacts négatifs et nuisant à l’image du pays. Une telle situation préoccupe le ministère de l’Environnement et des forêts (Mef), en particulier, pour lequel celle-ci nécessite la régularisation du secteur forestier. Et ce, afin de satisfaire les besoins socio-économiques des générations actuelles, sans compromettre les chances des générations futures.
En tant que premier responsable chargé du développement durable du pays, le Mef a regroupé ses hauts responsables, ses cadres ainsi que les contrôleurs forestiers du 5 au 6 mai dernier à Ambatobe pour rappeler les concepts de la bonne gouvernance et de l’intégrité à restaurer dans la gestion des ressources forestières. Intitulé « renforcement du système de contrôle et de gouvernance forestière », l’atelier a aussi été axé sur l’application du contrôle forestier et la restitution au public y compris aux partenaires techniques et financiers du ministère. « L’objectif est d’avoir une compréhension commune des participants concernant la gouvernance forestière qui constituera un outil pour tout un chacun dans l’accomplissement de sa mission », selon les explications du ministre Herilanto Raveloharison. Et de poursuivre : « Et ce, en vue de réhabiliter le secteur forestier ainsi que de restaurer les valeurs et le rôle de l’administration forestière afin de récupérer la confiance du public sur la vision d’une bonne gestion des ressources forestières ».
Suite à cet atelier, un comité sera mis en place et aura pour mission d’examiner les textes relatifs à la gouvernance et à l’intégrité dans la gestion des ressources forestières. En outre, l’assainissement du secteur forestier sera plus que renforcé dans les 22 régions pour combattre l’exploitation illégale des bois précieux.