dimanche 5 juin 2011

Les actions humaines sont les principales sources de dégradation de l'environnement...........


Le planning familial conserve l'environnement. Réduire ou limiter la natalité est une des solutions.
La croissance démographique fait pression sur les forêts et la biodiversité. À Madagascar, une croissance démographique induit à une situation de pauvreté et donc au besoin d'une meilleure source de revenu, surtout dans les campagnes. Cest pour cette raison que, souvent, les gens qui habitent aux alentours des forêt ne trouvent que l'exploitation forestière pour assurer leur survie. « Plus la population augmente, plus il y a réduction de l'espace environnemental par l'aménagement de l'homme pour ses besoins », avance le docteur Liliane Hanitriniaina Randrianomenjanahary, spécialiste en santé publique et communautaire, point focal Environnement et Santé, vendredi dans le cadre de la journée mondiale de l'environnement célébrée hier dans la région de Vatovavy Fitovinany

De son côté, le directeur de la promotion de la Santé au sein du ministère de la Santé, le docteur Nivo Andriamampianina évoque que le planning familial a un impact indirect sur l'environnement social. « Il y a environnement social quand les naissances sont espacées. D'habitude, le fait d'avoir beaucoup d'enfants donne des charges à la société », explique-t-elle. Sur l'environnement physique, selon elle, le fait de minimiser et de limiter les naissances entraîne une forte baisse des moyens de locomotion qui sont les principales sources de pollution et donc de dégradation de l'environnement. « Moins de population, moins de véhicules et donc moins de dégagement de gaz carbonique et protection de la couche d'ozone. Bref, atténuation du changement climatique », poursuit le directeur de la promotion de la Santé.

Apparence trompeuse

Le faible pouvoir d'achat de certaines familles ne favorise pas la conservation de l'environnement. Selon les dernières statistiques, plus de 50 % de la population malgache utilisent encore des ressources naturelles pour la cuisine. « J'ai huit enfants que je dois nourrir chaque jour. Avec le prix du gaz et la facture de la Jirama qui ne cessent d'augmenter, je ne peux pas me passer de charbon de bois ni de bois de chauffage pour ma cuisine quotidienne », avoue Aimée Marcelline Rasoazanamaro, une mère de famille qui habite à Mahavoky.

Hier, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l'environnement qui s'est déroulée à Ranomafana, le chef de région de Vatovavy Fitovinany, Martial Rakamisilahy n'a pas manqué d'évoquer que les aspects extérieurs de certaines forêts sont trompeurs . Car, vu de l'extérieur, certains lieux sont couverts des forêts vertes mais à l'intérieur, on ne voit que des espaces amenagés et exploités par l'homme.