Les trafics de bois de rose continuent. La dernière saisie, portant sur six containers, date de la fin de la semaine dernière et a été effectuée par la douane mauricienne. Et pourtant, tout cela est loin de rassurer l’opinion qui continue de craindre que le pillage ne perdure.
D’après le ministre de l’Environnement, le général Herilanto Raveloarison, sept personnes ont déjà été interpellées dans le cadre de cette affaire, tandis que d’autres sources proches du dossier signalent que trois autres suspects sont en ce moment activement recherchés.
D’après le ministre, les investigations vont se poursuivre. Cela dit, lui de s’interroger sur l’efficacité de la justice appliquée aux individus arrêtés.
C’est d’ailleurs la même question que tout un chacun se pose dans ce genre d’affaires où l’on se plaint généralement de l’existence d’interventions de hauts responsables. De la même façon, les autorités en charge de l’instruction du dossier auraient reçu des directives pour accorder la liberté provisoire aux suspects. Elles demandent ainsi à ce que leur indépendance soit respectée dans le traitement d’un tel dossier.
Cela dit, que ce soit le cas ou non, des infractions telles que le trafic de bois de rose mériteraient une justice autrement plus impitoyable afin de stopper l’hémorragie dont les ressources naturelles du pays sont actuellement victimes.