lundi 11 avril 2011
Campus d'Ambondrona Construction d'un laboratoire mixte
La transformation des déchets à impact toxicologique et microbiologique est l'objectif du laboratoire. L'environnement et le domaine de la santé en sont bénéficiaires.
Une grande première dans la coopération universitaire à Mahajanga. L’université d’Ambondrona, plus spécialement la Faculté des Sciences, vient d’obtenir un laboratoire mixte international biotechnologique environnement et santé (LMI-BES). C’est le fruit d’une convention de coopération entre les universités de Nantes et de Mahajanga, signée en mars et qui s’étalera sur quatre années. Le projet est financé par l’établissement supérieur français, à hauteur de 200 millions d'ariary, et les travaux s’achèveront vers la fin du mois de juillet. « Le laboratoire se chargera de la transformation des déchets. Un conteneur de 30 m3 d’équipements sera bientôt débarqué à Mahajanga. Des chercheurs de l’Université de Nantes seront également sur place pour collaborer avec leurs homologues locaux », a expliqué le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Antoine Rabesa Zafera. Valorisation Le démarrage des travaux de construction du labo a été inauguré par la pose de la première pierre, samedi 9 avril, à laquelle le ministre et non moins président de l’université de Mahajanga a assisté. Le doyen de la Faculté des Sciences, le personnel de l’université et les autorités locales ont été également présents. L’objectif de la mise en place de ce laboratoire est de fédérer les forces de recherche autour de deux axes. Il s'agit de la transformation des déchets environnementaux, à impact toxicologique et microbiologique. Ensuite, on se focalisera sur la valorisation des produits naturels de la région de Mahajanga dans le domaine de la santé (maladies cardio-vasculaires et cancer). Un comité de pilotage sera dirigé par le Dr Pierre Pacaud du LMI et Jean-François Rajaonarison. Par ailleurs, c’était également l’occasion pour inaugurer l’Institut de biologie appliquée (IBA), anciennement appelé Unité de formation professionnalisante à Ambondrona. La formation y est payante et la sélection est rigoureuse. L’agriculture, l’élevage, la bio-hydro système ainsi que l’environnement sont les quatre filières existantes. « Le nombre des matières, le nombre des contrôles, et le système sont différents de ceux des autres facultés. Vous devez faire preuve de bonne conduite et de comportement vis-à-vis de vos parents, car la formation est payante. J’affectionne surtout les étudiants brillants », s’est adressé Antoine Rabesa Zafera, lors de son entretien avec les étudiants de l’IBA.