Le staff de l’Office National de l’Environnement (ONE), dirigé par son directeur général Rakotoary Jean Chrysostome et le président de Wuhan Iron and Steel Corporation (WISCO) et ses proches collaborateurs ont rencontré la presse lundi dernier au siège de l’ONE à Antaninarenina. L’objectif étant de montrer que le consortium chinois qui a obtenu le permis d’exploitation de minerai de fer à Soalala suit bien la procédure en vigueur, pour l’obtention du permis environnemental.
En effet, selon Mme Lantosoa Rakotonianina, gérante du Cabinet d’Etudes Environnementales et d’Expertise Industrielle qui est chargé par les Chinois de WISCO de mener les études d’études environnementaux proprement dites en leur nom, le cas de WISCO est différent de celui de QMM par exemple, puisque dans la région de Soalala où sera installée la future usine d’extraction, la biodiversité ne sera pas chamboulée de fond en comble, puisqu’elle n’est constituée que de savanes et de steppes. Le versement des fameux 100 millions de dollars n’exempt visiblement pas WISCO de suivre rigoureusement la procédure légale en vigueur, pour l’obtention du permis environnemental sans lequel rien ne pourra démarrer. Le DG de l’ONE, quant à lui, a affirmé que la population concernée par le projet ne sera pas en reste, puisqu’elle sera associée au processus de décision : ses avis seront sollicités, et elle devra bénéficier en premier lieu des impacts positifs du projet, tant sur le plan social qu’économique.
Ainsi, le forage débutera fin mai, et l’objectif de l’Etat via l’ONE est que les impacts environnementaux soient autant que possible moindres. Le président de WISCO, qui a fait un discours en chinois, a donné toutes les garanties possibles : WISCO est un consortium sérieux, respectueux de l’environnement et qui suit rigoureusement les lois en vigueur dans les pays dans lesquels il intervient.