mercredi 20 avril 2011

Le ministère et la BOA ciblent les zones rurales

La sauvegarde de l’environnement notamment dans les zones rurales fait partie des priorités du ministère de l’Environnement et des forêts et de la banque BOA-Madagascar. Sa mise en œuvre a fait l’objet d’une signature d’un protocole de partenariat entre le ministre Herilanto Raveloharison et le directeur général, Jacques Dilet, hier à Ambatobe.

« L’objectif est de privilégier le milieu rural tout en ciblant, en particulier, les femmes et les enfants, étant les couches de la population les plus vulnérables à la dégradation de l’environnement. Les actions consistent à développer, ensemble avec la BOA, une politique de notion de conservation de l’environnement par le biais de diverses activités », a expliqué le général de brigade, Herilanto Raveloharison. Plus précisément, les activités sont axées sur la création d’emplois aux communautés environnantes des aires protégées où les coupes et exploitations illicites des ressources compromettent leur développement. Viennent ensuite la mise en place d’une politique de formation et le renforcement de la sensibilisation sur les feux de brousse, le reboisement, le changement climatique. Au début, les deux parties ont convenu d’effectuer une descente sur le terrain pour identifier les champs d’action en vue de démarrer la création d’emplois.

Banque citoyenne

La BOA Madagascar a accepté d’appuyer les actions environnementales et sensibilise ses clients en matière de responsabilité. Selon les explications du DG, Jacques Dilet, ce partenariat entre dans le cadre de l’implication de la banque en tant qu’entreprise citoyenne œuvrant pour le social, pour l’environnement et l’économie. En ce qui concerne l’environnement, un système de gestion environnementale et sociale a été mis en place depuis 2006 contribuant à faciliter le montage du dossier relatif à l’étude d’impact environnemental des entreprises.

Cette fois-ci, la BOA contribuera dans les zones d’intervention, pour le financement, sous forme de microcrédits en accompagnant des projets d’activités génératrices de revenus surtout pour les femmes. Le développement de l’écotourisme communautaire ne sera pas en reste… En général, le rôle de l’Etat consiste à faciliter la concrétisation des actions dans le cadre de ce partenariat.