dimanche 3 avril 2011
Préservation de la mangrove
La faune et la flore côtières constituent des préoccupations du ministère de l'Environnement. La sauvegarde des mangroves est essentielle.
Réussite totale de l'opération de reconstitution de la mangrove à Antsahapano-Ambanja. Initiée l'année dernière, la plantation de palétuviers a continué la semaine dernière. Ainsi, près 300 000 boutures ont déjà été mises en terre, sur une superficie côtière de 18 ha.
Les élèves et les populations locales ont pris part activement, sous la direction des autorités régionales et du district d'Ambanja. Les partenaires dans la protection de l'environnement et des forêts n'ont pas été en reste. Tous sont convaincus de la nécessité de sauver et de sauvegarder la mangrove.
« Nous devons être conscients que nous sommes responsables de l'état actuel de la forêt de mangrove », a fait remarquer Fety Jaovanona, maire d'Ambanja.
Inconscience
Son exploitation sauvage dans la baie d'Ambaro a achevé de dégarnir le front de mer. De fait, 80 à 90% des maisons à Nosy be et à Ambanja sont construites en bois de palétuviers. De même, des hôtels en utilisent. Certaines personnes produisent du charbon à partir de cette essence.
Résultat : les forêts de mangrove s'amincissent et les poissons de mer se font rares, car ils ne trouvent plus où déposer les œufs. Pire, les bords de mer s'effondrent, car il n'y a plus de végétation pouvant amortir les vagues.
« Pour un palétuvier coupé, il faudrait en planter au moins dix », a suggéré le secrétaire général de la région Diana, Arsène Banoma;
Il est venu à Antsahampano spécialement pour encourager l'initiative de reconstitution de la mangrove. La communauté villageoise Vondron’olona ifotony se charge de l'entretien du reboisement.