Ebène, Maurice - Une conférence internationale de trois jours sur la conservation et l’utilisation des plantes médicinales dans les petites îles en développement dans l’Océan indien et Madagascar a débuté ce mercredi à Ebène, dans le centre de Maurice. Elle réunit de nombreux délégués étrangers dont un grand nombre est venu du continent africain. «Notre vision est guidée par une reconnaissance tacite du rôle important que joue la biodiversité dans la société contemporaine. Nous croyons que les bénéfices de la biodiversité doivent être profitables à la société et aux communautés», a déclaré la directrice du Centre de phytothérapie, de la recherche et du développement (CEPHYR), Mme Ameenah Gurib-Fakim. Elle a souligné que les travaux de CEPHYR ont montré que les connaissances les plus valables en ce qui concerne la biodiversité sont détenues par les peuples indigènes et les communautés locales.
«Ces connaissances traditionnelles représentent des sources valables pour des nouveaux produits de même que pour une utilisation durable et la conservation des écosystèmes locaux», a ajouté Mme Gurib-Fakim.
Elle a estimé que l’échange des connaissances et des meilleures pratiques dans la conservation et la gestion de la biodiversité sont critiques dans l’agenda du développement durable.
«Dans ce sens, cette conférence est une plate-forme pour lancer des actions de conservation et de promotion de l’utilisation durable de la biodiversité, tout en mobilisant les connaissances traditionnelles au bénéfice des populations et de l’environnement», a-t-elle souligné.
Plusieurs intervenants étrangers ont présenté les cas de leurs pays respectifs par rapport à la biodiversité.
Il s’agit, entre autre, des représentants des Seychelles, des Comores, de La Réunion, des Maldives et de Madagascar.