Plusieurs containers de bois de rose bloqués, deux personnes arrêtées. C’est le résultat d’une action menée par les autorités portuaires de Toamasina avant-hier. Le bateau incriminé avait pour destination la Chine et censé faire escale à Maurice mais il en a été empêché au dernier moment.
Malgré la récente déclaration du premier ministre Camille Vital relative à ce qu’aucun trafic de bois de rose ne sera toléré, des personnes se croyant peut-être au-dessus de la loi ou faisant exprès de l’ignorer, moyennant sûrement des magouilles quelque part, ont réussi à faire passer plusieurs containers de cette marchandise en début de semaine au port de Toamasina.
Les containers dont le nombre exact n’a pas été fourni, ont été déjà embarqués sur un bateau (le nom n’a pas été révélé) à destination de la Chine et prévu faire escale à Maurice. Il était sur le point de quitter le port avant-hier quand les autorités sont intervenues. Il y a donc eu contrôle dont le résultat s’est avéré concluant.
Après vérification de quelques spécimens, les autorités ont été convaincues qu’il s’agit d’un trafic d’envergure et ont sommé les responsables du bateau d’amarrer pour permettre la continuité de l’expertise. Ce qui fut chose faite de sorte qu’à l’heure actuelle, le bateau est toujours bloqué au port de Toamasina. Néanmoins, des enquêtes préliminaires ont eu lieu, à l’issue desquelles, a-t-on annoncé, deux personnes auraient été déjà appréhendées en l’occurrence un couple sino-malgache.
Toujours à propos de trafic de bois de rose, une affaire y afférente est passée aux instructions, avant-hier également, impliquant une somme de 4 milliards d’ariary empruntée à une banque. Cette dernière, faute de remboursement de son dû, a porté plainte. Quant à savoir qui en sont les concernés dans cette affaire, c’est toute une autre histoire. L’enquête suit son cours...