Lors de la récente présentation de deux livres concernant respectivement les lémuriens et des photographies de la biodiversité au Carlton, le président de Conservation international, Russell Mittermeier, a profité de cette occasion pour suggérer certaines activités contribuant à promouvoir l’écotourisme à Madagascar. Concrètement, « il s’agit de développer un projet d’observation des primates dénommé « Primate watching », étant donné que Madagascar dispose d’immenses potentialités de richesses en biodiversité dont les espèces d’animaux endémiques comme les lémuriens. L’objectif est de promouvoir la destination écotouristique, comme une base de l’industrie du tourisme, surtout dans les parcs nationaux de la Grande île, en organisant des séances d’observation des espèces de lémuriens », s’est exprimé le numéro un de CI.
L’idée d’augmenter la superficie des aires protégées n’est pas un hasard et, actuellement, la création de parcs nationaux gérés par Madagascar national parks est sur la bonne voie afin d’offrir un habitat digne de ces espèces d’animaux. En parlant de l’écotourisme, cette filière s’est développée durant ces trois dernières années sauf durant la crise en 2009. « L’affluence a tendance à la hausse en 2010 par rapport aux années 2007 et 2008. Les touristes préfèrent visiter les sites à découvrir en allant directement à Nosy Be, Antsiranana, Taolagnaro ou encore à Toliara », a expliqué le directeur général du MNP, Guy Suzon Ramangason. En fait, l’année 2010 a été fructueuse en écotourisme et trois parcs nationaux détiennent toujours le record en affluence de visiteurs, à savoir Andasibe-Mantadia, Isalo et Ranomafana car ils disposent d’infrastructures d’accueil respectant les normes et l’accès aux sites est facile pour les touristes.