mercredi 13 octobre 2010

ENVIRONNEMENT ET BIODIVERSITÉ Quand le Japon s’investit pour la valorisation de la nature

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Un projet pour la protection des Aye-Aye

Le respect de l’environnement qui consiste notamment en la protection de la nature et la conservation de la biodiversité fait partie des sept domaines d’activités de l’Agence japonaise de la coopération internationale (Jica) à Madagascar. L’agence investit beaucoup pour maintenir l’équilibre de la nature par rapport aux activités humaines en mettant en œuvre un « programme pratique en éducation environnementale pour la conservation » au sein du parc zoologique et botanique de Tsimbazaza depuis le mois d’octobre 2008 jusqu’au mois de mars 2011.

Ce programme est réalisé en collaboration avec la ville de Sendaï au Japon dans le cadre de la coopération établie entre le parc de Tsimbazaza et l’université d’éducation de Miyagi et a été axé sur la réorientation technique des dirigeants sur l’éducation environnementale. En outre, « la Jica projette de réaliser un nouveau projet de conservation des espèces de lémuriens dont l’Aye-Aye à Madagascar, le pays étant très réputé pour ses richesses en espèces de lémuriens », s’est exprimé le responsable de la division « Conservation de la nature et de la forêt » au sein du bureau de la Jica à Tokyo, Endo Hiroaki.

Equilibre entre la nature et les activités humaines

Le projet sera réalisé dans la partie Nord de l’île et sera étendu au parc botanique et zoologique de Tsimbazaza et l’objectif est d’assurer un environnement viable pour le bien-être de ces espèces de lémuriens. Et ce, tout en tenant compte de la participation active des communautés locales qui bénéficient de formations dispensées par la Jica. « Ces dernières constitueront, par la suite, des ressources en relations directes avec la nature et qui connaissent les besoins en vue maintenir l’équilibre entre l’environnement naturel et les activités humaines et créeront une harmonie, selon l’objectif fixé par la Jica », toujours selon Endo Hiroaki. Et ce, en apportant un appui technique sur l’amélioration des conditions de vie des pauvres, la conservation des ressources naturelles, le renforcement des capacités des institutions et des communautés locales pour la gestion rationnelle et durable de la forêt.

La mobilisation des volontaires japonais dans le projet de la recherche écologique et d’éducation environnementale est aussi inscrite dans le programme de la Jica relatif à la préparation des éléments nutritionnels des animaux du parc. Depuis 2002 jusqu’à ce jour, 99 volontaires travaillent à Madagascar pour une mission de deux ans et sont répartis dans cinq domaines d’activités, à savoir, le développement rural, la santé, l’éducation, l’environnement et l’animation des jeunes. Actuellement, 27 volontaires japonais sont opérationnels et en contact avec la population des 11 régions où opèrent la Jica.