vendredi 29 octobre 2010

Semences améliorées: Méconnues et peu prisées

En présence des représentants des parties prenantes, notamment, le ministère de l’Agriculture et les bailleurs de fonds, l’atelier de finalisation sur l’«appui à la redynamisation de la filière semencière malgache en vue de la production et de l’utilisation de semences de qualité » s’est tenu hier au Carlton.

Comme le thème l’indique, l’objectif principal est de promouvoir la production et l’utilisation des semences améliorées pour un meilleur rendement en terme de productivité. Et en parallèle, de revoir les textes relatifs à la problématique semencière à Madagascar. Une initiative du ministère de l’Agriculture dans sa lutte contre la pauvreté étant donné les enjeux que le secteur agricole représente. Madagascar où plus de 80% des familles reparties au sein de près de 2,5 millions d’exploitations agricoles vivent au moeyn de l’agriculture. Et ce titre, le secteur contribue 37 du PIB et fournit 40% de produits d’exportation.

Financé par le FAO (395 000 dollars)et ayant débuté au mois de Novembre 2008, le projet touche à sa fin. Mais malgré les efforts entrepris en matière d’utilisation de semences améliorées, seulement 2% des agriculteurs exploitent ces semences sus-mentionnées et 12 % des producteurs n’ont pas accès aux semences améliorées. « La problématique se situe au niveau de la méconnaissance du produit et la dépendance de la pratique traditionnelle que la plupart des producteurs utilisent » explique Rakotoson Philibert, secrétaire général du ministère de l’Agriculture. Viendra s’ajouter à cela, la non accessibilité aux dites semences dues à sa quantité qui n’arrivent pas à couvrir le territoire national car il n’existe que 10 industries qui produisent de semences améliorées et l’utilisation de ces dernières à plusieurs reprises si elles ne doivent être réutilisées que 3 fois tout au plus pour obtenir un rendement meilleur.

Au sein du ministère qui confirme un aboutissement positif du projet vu à l’appui institutionnel, en quoi le projet consiste réellement : application des lois en vigueur, formation des 35 inspecteurs semenciers et des chercheurs et la sortie du catalogue national semencier.

Mais face aux fausses semences, le ministère confirme la prise de responsabilité contre les contrefaçons qui envahissent le marché actuellement. Ces fausses semences qui réduisent le taux de production jusqu’à moins de 50% selon la performance des semences.

NIR