lundi 25 octobre 2010

Les étudiants de l'IFFCAM seront en force


Un arbre s'écroule dans un grand fracas de branches écrasées. Telles sont les superbes images tournées en contre-plongée qui vont ouvrir le 26 e festival international du film ornithologique, le mercredi 27 octobre à 16 h. Il s'agit du début du film « Demain c'est loin », tourné en 2009 à Madagascar par une poignée de jeunes réalisateurs, Florian Bernier, Cyril Barnier, Lise Delahaut, Sarah Delben, Samuel Guitton, Mathieu Le Lay et Samuel Toutain, sous l'égide de l'association des amis et anciens élèves de l'IFFCAM (l'Institut francophone de formation au cinéma animalier).
Leur propos interpellera d'emblée les premiers spectateurs du festival. Ce film, au caractère ethnologique très marqué, mettra en lumière la disparition inexorable de la forêt primaire dans un des pays les plus pauvres du monde, où le bois est un élément indispensable pour vivre avec rien, en situation de débrouille permanente.
De cette équipe de globe-trotters, Florian Bernier devrait être le seul à assister à cette projection qui va marquer l'histoire du festival. Les autres sont déjà sur de nouvelles aventures : Lise et Sarah terminent une mission sur mer dans le cadre d'une longue croisière, Mathieu est en cours de tournage de son documentaire « Des gypaètes et des hommes ».
Un prix des '' jeunes regards ''

En fait, petit à petit, une véritable école de jeunes réalisateurs essaime le monde. Il s'agit des anciens élèves de l'IFFCAM, qui se retrouvent fédérés au sein de leur association qui siège à La Grimaudière de Coutières.
Au fil de leurs projets, ils prennent aussi de l'assurance et, cette année pour la première fois, ils décerneront leur propre prix, celui des « jeunes regards », qui rivalisera avec les huit autres récompenses du festival. Et les visiteurs pourront aussi découvrir toute la variété de ces talents neufs les vendredi 29 octobre et samedi 30 à partir de 9 h 30 sur le site de La Grimaudière. Ce sera le festival off, réservé aux courts-métrages d'étude des récentes promotions de l'IFFCAM.
Six autres jeunes cinéastes sont à nouveau en pleine migration hors des murs du festival. Ils suivent la route des grues mais n'oublient pas de donner de leurs nouvelles. Les écoles du canton en reçoivent régulièrement. Comme si Ménigoute devenait la mémoire et le conservatoire de leurs pérégrinations naturalistes.