dimanche 31 octobre 2010

Filière riz

Diminition de la production «Les rendements en riz n’ont jamais dépassé 2,1 tonnes/hectare pendant les 30 dernières années, et aujourd’hui malgré des efforts considérables fournis à travers la révolution verte, le pays a perdu sa position d’exportateur de riz et en importe près de 200 000 tonnes par an pour sa consommation ». C’est ce que qu’avance le ministère de l’Agriculture dans sa note conceptuelle.

Etant gros consommateur de riz et disposant de grands terrains disponibles pour la culture de riz, Madagascar n’arrive toujours pas à s’autosuffire en riz. Bien qu’entre la période après l’indépendance, 1960 et 2004, une très légère hausse ait été observée, en raison de 1,7t/ha à 2,4t/ha, l’augmentation très faible de la production ne correspond pas à la croissance démographique de la grande île qui se rapproche de 3,03%. Par conséquent, la production est tombée de 237 kg par an par habitant en 1970 à 179 kg/hab/an en 2004 selon les estimations de la FAO. Pour 1985 et 1999, la production agricole a progressé de 1% en moyenne par an.

Une performance médiocre essentiellement occasionnée par la dégradation de l’environnement, l’utilisation de technologies traditionnelles, la faible utilisation d’intrants agricoles (semences améliorées, engrais, pesticides) et le faible niveau d’équipements.

Notons que 86% des ménages cultivent le riz, couvrant en moyenne 40% des surfaces cultivées et représente 37% des revenus agricoles monétaires. Le revenu agricole moyen qui varie 200 000 Ariary pour le quintille le plus pauvre et 480 000 Ariary pour le plus riche, en fonction du niveau d’éducation, de la surface cultivée et certaines conditions d’ordre infrastructure selon la note.

Par ailleurs, le projet japonais qui touche 21 pays fixe sur l’augmentation de la production du riz en deux fois plus d’ici 2018. A Madagascar, le coût de l’investissement est de 85 000 USD et l’objectif est d’améliorer le niveau de vie par l’accroissement de s récoltes en distribuant des semences améliorées de 45 tonnes pour la région d’Amoron’i Mania.

NIR